Alain de Benoist © La Nef

« Une fabrique de contresens »

Alain de Benoist, connu pour ses positions païennes, vient de publier un monumental « dossier Jésus » (1), fruit d’une vie d’études et de passion pour ce sujet. D’un point de vue catholique, cet ouvrage, sans surprise, est fort contestable. Nous avons cependant voulu le prendre au sérieux et nous vous en proposons ici une lecture critique qui n’est évidemment pas exhaustive.

Le communisme amorçait son déclin, que s’annonçait déjà sa métamorphose en post-christianisme sécularisé : « le dernier marxiste-léniniste sera[it] un recteur breton » (2). La contamination des idées de la gauche chez ses adversaires est inversement proportionnelle à la diminution de la base sociale sur laquelle elle est assise, que leur application a d’ailleurs pour effet de laminer. Après quelques décennies de prêchi-prêcha, la gauche en France eut pour porte-parole les héritiers d’Albert de Mun et du catholicisme de ralliement. C’est un mouvement classé, à tort ou à raison, à droite de l’échiquier parlementaire qui assume aujourd’hui la tâche ingrate de défendre la loi de 1905, avec des accents convaincus et frémissants que ses chefs ne retrouvent guère lorsqu’ils mentionnent à contrecœur l’Église du Christ. À l’heure où la gauche prône la rupture de l’égalité par la discrimination positive, la détermination des individus par la race d’après l’agenda décolonial, et orchestre la soviétisation du savoir à l’aide d’une sociologie traquant l’élitisme sous ses divers faux-nez, il semble que le vieux rationalisme IIIe République se soit réfugié dans l’œuvre de M. Alain de Benoist (ci-après, « l’A. »), fondateur de la Nouvelle Droite. Son dernier volume L’homme qui n’avait pas de père – le dossier Jésus en livre une synthèse chimiquement pure, qui paraît s’être sublimée dans le conservatoire esseulé où l’A. l’a lentement distillée.

Un problème de méthodologie
Il serait malhonnête de ne pas prendre au sérieux Le dossier Jésus. Certes, l’A. ne peut discuter lui-même les sources anciennes sur Jésus ; cela se repère vite à des translittérations du grec presque toujours fautives lorsqu’elles contiennent quelque piège. Le livre est donc une énorme compilation de littérature secondaire – près de 1000 pages. Mais sur ce point précis, l’ampleur de son information mérite d’être saluée. L’A. cite des centaines de savants. Sa bibliographie en anglais, en allemand, en français, est très à jour, il ne se contente pas des derniers titres, mais peut tracer en amont la généalogie d’une opinion exégétique jusque chez ses précurseurs.
L’A. n’ayant pas accès aux sources, c’est l’usage qu’il fait de la littérature secondaire qui pose problème. N’ayant pas fait la preuve de son autorité scientifique dans les matières abordées, il sollicite celle des autres pour produire une synthèse ainsi dotée d’une crédibilité d’emprunt. C’est la faiblesse fondamentale du livre. Le nombre des preuves fournies par l’A. recule à mesure qu’il rassemble des indices en d’immenses faisceaux, pas toujours concordants. Au moment de conclure un raisonnement, il est obligé de manier l’argument d’autorité, celle-ci faisant défaut à ses bouquets variés. Ce principe de composition est celui du livre en son entier.
Quelques exemples parmi tant d’autres. Pour prouver que la conception virginale de Jésus et sa filiation divine se sont développées indépendamment dans la tradition, l’A. cite « Jacques Bernard, ancien professeur à l’Institut catholique de Lille » ou « Joseph Ratzinger, le futur pape Benoît XVI » (p. 611) ; l’âge de 33 ans prêté à Jésus au jour de sa mort correspond à « l’âge parfait du héros disparu en pleine maturité, c’est celui qu’avait Alexandre le Grand à sa mort », et l’A. cite « Michel Quesnel, professeur à l’Institut catholique de Paris » (p. 503) ; l’existence de frères utérins de Jésus est assenée en alléguant « John P. Meier, prêtre de l’archidiocèse de New York et professeur d’études néo-testamentaires à la Catholic university of America de Washington […] ; François Refoulé, qui dirigea de 1982 à 1984 l’École Biblique de Jérusalem […] ; Maurice Sachot, ancien professeur à la faculté de théologie catholique » sans oublier Jacques Duquesne et Jean-Claude Barreau (p. 394).
À noter : c’est seulement pour les catholiques que l’A. juge bon de décliner leurs grades universitaires. La précaution paraît superflue pour les protestants ou les agnostiques. Sans doute la pratique du libre examen chez les uns, de la libre-pensée chez les autres, les protège-t-elle assez contre le soupçon toujours renaissant de pratiquer une exégèse confessante ou partiale. Pour les catholiques, le seul moyen de les en laver est d’afficher leurs positions institutionnelles. D’ailleurs lorsque l’A. cite des auteurs catholiques sans mentionner leur pedigree universitaire, on peut s’attendre à quelque bondieuserie bien salée, qui jette le ridicule sur son auteur. Le grand René Laurentin, le Père Marie-Joseph Ollivier, tel ou tel Père de l’Église font les frais de ce préjugé rationaliste qui discrédite a priori leur propos (cf. p. 353).

Un cas exemplaire : Tacite
Cette science d’emprunt étalée à longueur de pages tient à un critère de méthode qui « consiste à déconstruire, comme le fait toute enquête véritablement scientifique, une fausse image de son objet » (3). C’est lui que l’on somme de fournir des faits indépendants du préjugé subjectif de la foi. On peut illustrer toutefois son maniement défectueux dans Le dossier Jésus à partir d’un cas d’espèce : le compte rendu chez Tacite de la persécution de Néron (4). Ayant cité l’historien latin (p. 129), l’A. s’engage illico dans le relevé des difficultés qu’il pose, avant même de s’être demandé ce qu’il voulait dire. Ainsi ramène-t-il l’énoncé à un ensemble d’éléments isolés, violemment arrachés au corps scripturaire dans lequel ils s’inséraient harmonieusement. Ces morceaux épars, disjoints, ces chairs pantelantes auquel l’énoncé a été réduit n’entretiennent plus avec leur environnement les liens solides et vivants qui les font résister à l’arbitraire d’un sens imputé. Le tour est joué pour que le critique impose le sens à sa guise, en puisant au hasard dans l’épigraphie, les sources anciennes, dans son imagination. Sans surprise, l’énoncé ainsi « reconstitué » est devenu un tissu de contradictions. Jugeons sur pièce.
Tacite définit les chrétiens comme tenant leur nom de « Christ qui, sous le principat de Tibère, fut livré au supplice par le procurateur Ponce Pilate ». La toute première remarque de l’A. est pour signaler que Pilate n’était pas procurateur (epitropos), mais préfet (eparchos) ainsi qu’il ressort d’une célèbre inscription contemporaine trouvée à Césarée de Palestine. Cet anachronisme suffit à l’A. pour anticiper le terme de sa démonstration, à savoir que le texte « a été interpolé au XVe siècle (sic.), à une époque où tout le monde pensait que Ponce Pilate avait été procurateur » (p. 130). Bigre, il n’a pas fallu attendre la fin du Moyen Âge pour que tout le monde attribue à Pilate un titre qu’il n’avait pas. Philon d’Alexandrie son contemporain (5), Flavius Josèphe vers 75 (6) donnent aussi à Pilate le titre de procurateur / epitropos. Ainsi en fait encore une variante de Lc 3, 1. Certes, il est assuré que Pilate a porté le titre officiel de préfet / eparchos, magistrature surtout militaire. Mais il est non moins certain qu’il exerçait aussi une administration civile sur la province impériale qu’était devenue la Judée depuis l’an 6. Les deux magistratures étant souvent confiées aux mêmes personnes, les gouverneurs de Judée prirent officiellement le titre de procurateurs / epitropoi à partir du règne de Claude, donc après Pilate. Tacite présente certes un titre anachronique, mais l’explication par un interpolateur du XVe siècle n’est sûrement pas la première à considérer. Tacite a pu volontairement adapter la titulature à celle qui avait cours en son temps. Mais il est plus probable qu’il cite des documents chrétiens. Le fait n’a rien d’invraisemblable, contrairement à ce qu’affirme l’A. (p. 132), puisque Tacite était au nombre des Quindecemviri sacris faciundis (Annales XI, 11), collège sacerdotal chargé de la surveillance des cultes étrangers à Rome. Nul magistrat de la Ville n’était mieux placé que lui pour avoir accès à des informations sur les chrétiens. Il aurait même gravement failli à sa charge s’il n’avait disposé sur eux de renseignements sûrs et précis. Les siens correspondent d’ailleurs exactement à ce qui pouvait motiver leur possession par un magistrat romain : les cultes étrangers sont envisagés non selon le contenu de leurs croyances, mais selon les troubles qu’ils peuvent causer à l’ordre public. C’est en termes administratifs et policiers que Tacite dépeint le christianisme : son allusion au supplice du Christ est juridique, pour rappeler l’intervention légale de Pilate, magistrat chargé de faire respecter la pax romana ; à Rome, il attache un tel mépris au nom de chrétien qu’il semble valoir chef d’accusation – « christianos » appellabat ; ceux-ci forment une détestable superstitio – soit, dans le langage officiel, une secte couvrant de criminels agissements. La manière de lier le Christ et les chrétiens chez Tacite est une autre caractéristique des sources non-chrétiennes, qui relèvent toutes l’attachement très fort des disciples à leur maître (7).
En bref, le texte de Tacite sur les persécutions des chrétiens de Rome sous Néron est parfaitement cohérent, dans son approche tout extérieure d’un phénomène qu’il ne comprend pas, ou plutôt analyse selon les préoccupations d’un magistrat romain. Cette intelligence globale de Tacite permet de comprendre pourquoi il parle des chrétiens suppliciés par Néron comme d’une « immense multitude » : il ne procède pas à un décompte, mais s’autorise une hyperbole qui trahit son effroi de nanti devant la masse menaçante et indistincte formée par la tourbe humaine peuplant le Suburre ou le Vélabre, adepte des divinités orientales et pratiquant des mœurs en horreur à un sénateur de bonne naissance. Mais la méthode fractionnée de l’A. lui interdit de comprendre cette nuance. Pour lui, « immense multitude » veut dire « un grand nombre de chrétiens ». Comme ils n’existent pas à Rome en 64, alors l’A. postule une interpolation, datant d’une époque où c’était le cas. Croyant tenir un argument solide, l’A. essaye d’en exprimer tout le jus : si la persécution de Néron avait concerné un grand nombre de chrétiens, on en trouverait trace chez les satiristes, or ils n’y figurent pas, etc. Toujours la réduction de la source à quelques éléments matériels.
Cette méthode pointilliste est une fabrique de contresens. L’accumulation de littérature secondaire ne change rien à l’affaire. Qui trop embrasse mal étreint. L’A. termine triomphalement sa partie sur les historiens romains, ayant cité des dizaines d’auteurs modernes, par une énorme erreur : « les textes de Pline le Jeune, de Tacite et de Suétone dont on dispose ne nous apprennent pratiquement rien sur Jésus » (p. 136). C’est faux. Les premiers auteurs latins abordent le christianisme et son fondateur de l’extérieur, certes. Mais ils livrent des informations précieuses sur certains traits distinctifs de l’Église fondée par le Christ, qu’il faut apprécier en les comparant avec la révolution mentale opérée par lui. En réalité, le préjugé scientiste de l’A. ne cherche pas à comprendre le phénomène Jésus, mais à satisfaire sa définition de l’objectivité idéale par la déconstruction.

Le projet d’Alain de Benoist
Une fois l’objet d’étude dissous en un agrégat d’éléments primaires, on devrait s’attendre à leur reconstitution sous une forme nouvelle, comme avec une argile fraîche. L’A. toutefois ne s’y risque pas. Après avoir consciencieusement atomisé tous les énoncés des Évangiles ayant le malheur de lui tomber sous la main, il s’interrompt, au beau milieu de cette vallée d’ossements desséchés qui ne ressusciteront pas. Il n’a même pas jugé opportun d’écrire une conclusion. Une phrase de l’Introduction en tient lieu, en laquelle on croyait seulement lire une captatio benevolentiæ appelant à la prudence : « que savons-nous aujourd’hui de vraiment assuré à propos de Jésus ? La réponse est simple : très peu de choses » (p. 1). Les 1000 pages suivantes n’y ajouteront rien. Des milliers d’opinions et pas une seule vérité.
Ce livre qui tient tout entier dans la déconstruction de son objet, ne dissimule-t-il pourtant aucun projet d’ensemble ? Il nous semble qu’il tient précisément à ce vide, à ce néant auquel l’enquête veut ramener le Jésus de l’histoire. On en veut pour preuve le titre du livre (« L’homme qui n’avait pas de père ») ; son ultime chapitre sur Jésus (« Un enfant illégitime » p. 771-862) qui est en fait sa conclusion ; et enfin l’absence totale d’intérêt, qui surprend dans un si gros livre, pour le moyen presque unique par lequel Jésus a exercé son impact : son verbe. L’A. prétendra que sa critique frappe d’inauthenticité à peu près tous les propos attribués à Jésus dans les Évangiles. Comme des notices de Tacite ou de Pline, on ne peut selon lui rien en tirer. Pourtant, il est une seule parole de Jésus que l’A. considère assez authentique pour lui consacrer une exégèse approfondie : l’adultère dont se rend coupable envers sa première femme celui qui l’a répudiée pour en épouser une autre (cf. Mc 10, 11-12). Fidèle à sa méthode qui place les affirmations polémiques dans la bouche d’autorités étrangères, l’A. cite un polygraphe américain, Donald Harman Akenson : « les vues très strictes de Jésus sur le divorce, telles qu’elles sont rapportées dans les Évangiles synoptiques, tranchent nettement sur son enseignement habituel et pourraient renvoyer chez lui à un malaise personnel lié à son illégitimité » (p. 474). La malédiction des femmes enceintes (Mc 13, 14-17) est interprétée comme une affirmation absolue de Jésus, que Marc aurait édulcorée en l’attribuant seulement à une situation particulière. La prédication de l’Évangile flotterait ainsi dans une ambiance « gnostique » (p. 469).
Dès lors, une certaine cohérence d’ensemble se dessine. Enfant illégitime, Jésus aurait sublimé sa génération douteuse en prêchant une naissance immatérielle, immaculée, une paternité céleste et en la revendiquant d’abord pour lui-même. Il aurait refusé la chair pour s’arracher au mal-être congénital dans lequel l’aurait enfermé sa bâtardise. Par ressentiment, il aurait instillé dans les mœurs la honte de la chair et la répression sexuelle. Paul et l’Église (cf. p. 476-480) auraient prolongé son enseignement par l’exaltation morbide de la virginité. On comprend pourquoi l’A. tient à disjoindre les traditions sur la filiation messianique et divine de Jésus, et sur sa conception virginale : il les tient pour autant de manière, contradictoires selon lui, de détourner l’attention sur son illégitimité. Le dogme chrétien, la sublime composition des Évangiles, l’amorce d’une tradition, sont là pour faire oublier une vérité peu glorieuse. Le christianisme est un phénomène culturellement sublime – l’A. est loin de le nier – qui élude le néant de son origine en un homme qui n’avait pas de père et dont l’itinéraire ressemble aux rêveries de l’Enfant Trouvé. Cette conclusion est absurde, bien entendu. Elle prend à la lettre des polémiques juives bien plus tardives, vis-à-vis desquelles la crédulité de l’A. dément pour une fois son hypercriticisme. Elle repose sur une seule parole mal comprise de Jésus et sur une reconstitution arbitraire de son origine. Elle attribue enfin toute l’efficience de Jésus à un nihilisme culpabilisant que dément absolument la biographie de Jésus, qui « n’a jamais été que “oui”. Toutes les promesses de Dieu ont trouvé leur oui en sa personne » (2 Co 1, 19).

Jésus est privé de ses mots
« Jesus autem tacebat » (« Jésus était silencieux », Mt 26, 63). Le dossier Jésus : là où Jésus observe un mutisme obstiné. Pas un murmure ne s’entend de celui auquel Pierre disait « Seigneur, à qui irions-nous ? tu as les paroles de la vie éternelle ; et nous, nous avons cru et connu que tu es le saint de Dieu » (Jn 6, 68), et qui déclarait « le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront pas » (Mc 13, 31). Privé de ses mots, Jésus est inaudible. En effet, toute l’efficience de Jésus passe par sa parole. La tradition authentique, les dogmes, ne sont pas autre chose que les efforts déployés pour comprendre ce qu’il avait dit. En citant le Ps 109/110, il dit que le Messie est Fils de David et antérieur à David (cf. Mc 12, 35-37). Bien plus tard, la christologie de Chalcédoine définissant une personne en deux natures résulte de la maturation de ce propos (et de beaucoup d’autres) lâché un jour très consciemment par Jésus sur le parvis du Temple. Sa préexistence, c’est lui-même qui l’affirme quand il dit « je suis venu pour… » (cf. Mt 10, 34-35 ; Lc 12, 49 ; Jn 9, 39 ; Mc 10, 45, etc.).
Il n’est de pire sourd toutefois que celui qui ne veut pas entendre. Dans Le dossier Jésus, le logos de la logique réduit au silence le Logos du Prologue. La folie – en grec alogia, litt. « absence du Logos » – ce n’est pas d’avoir perdu la raison, c’est de n’avoir conservé que la raison. Pas une seule parole du Christ ne traverse ce morne désert, semblable au « silence de l’éther, quand le vallon boisé fit taire son feuillage et que l’on n’entendait plus un seul cri d’animal » (8). Jésus est bâillonné comme « l’Agneau sans voix que l’on mène à l’abattoir, et qui n’ouvrait pas la bouche » (Is 53, 7). Mais « les pierres crieront » (Lc 19,40). À commencer par celles du tombeau conceptuel dans lequel Adam se bouche les oreilles pour ne pas entendre Dieu qui dit : « Où es-tu ? »

Père Renaud Silly o.p.

(1) Alain de Benoist, L’homme qui n’avait pas de père. Le dossier Jésus, Krisis, 2021, 964 pages, 32 €.
(2) Suzanne Berger, « Déclin religieux et recomposition politique » in Archives de Sciences Sociales des religions
66 n°1 (1988), p. 151.
(3) Le Monde des Livres du 18 décembre 2020, p. 7 sur
un ouvrage analogue.
(4) Annales XV, 44,2-3 ; p. 129-134.
(5) Legatio § 299.
(6) Guerre juive ii § 169.
(7) cf. Pline le Jeune, Lettres 10, 96 ; Flavius Josèphe, Antiquités xviii § 63-64.
(8) Euripide, Bacchantes vv.1084-1085 ; l’inquiétante bonace annonce le déchiquètement prochain de Penthée
par les Ménades.

Le Père Renaud Silly, Dominicain de la Province de Toulouse, a dirigé le Dictionnaire Jésus (Bouquins, 2021) en collaboration avec l’Ecole biblique de Jérusalem.

© LA NEF n°339 Septembre 2021