Cardinal Robert Sarah au colloque Sacra Liturgia de Londres en 2016.

Pour une réconciliation liturgique

Nous fêtons le 7 juillet 2017 le dixième anniversaire du Motu proprio Summorum pontificum de Benoît XVI. Nous sommes heureux et fort honorés de vous proposer, une réflexion passionnante du cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le Culte divin, qui nous invite à mettre pleinement en œuvre ce Motu proprio.

«La Liturgie de l’Église a été pour moi l’activité centrale de ma vie […] elle est devenue le centre de mon travail théologique » (1), affirme Benoît XVI. Pourtant, il a peu enseigné à ce sujet durant son pontificat. Certes, ses homélies demeureront des documents incontournables pour des générations. Mais il faut aussi souligner l’importance majeure du Motu proprio Summorum Pontificum. Loin de viser seulement la question juridique du statut de l’ancien missel romain, le Motu proprio pose la question de l’essence même de la liturgie et de sa place dans l’Église. L’enseignement contenu dans ce document ne vise donc pas seulement à réglementer la coexistence harmonieuse de deux formes de la messe romaine. Non ! Ce qui est en cause, c’est la place de Dieu, le primat de Dieu. Comme le souligne le « pape de la liturgie » : « Le véritable renouveau de la liturgie est la condition fondamentale pour le renouveau de l’Église » (2). Le Motu proprio est un document magistériel capital sur le sens profond de la liturgie, et par conséquent, de toute la vie de l’Église. Dix ans après sa publication, il importe de faire un bilan : avons-nous mis en œuvre cet enseignement ? L’avons-nous compris en profondeur ?
La liturgie était devenue un champ de bataille, le lieu des affrontements entre les tenants du missel préconciliaire et ceux du missel issu de la réforme de 1969. Le Sacrement de l’amour et de l’unité, le sacrement qui permet à Dieu de devenir notre nourriture et notre vie, et de nous diviniser en demeurant en nous et nous en lui, était devenu une occasion de haine et de mépris. Le Motu proprio a définitivement mis fin à cette situation. En effet, Benoît XVI affirme avec son autorité magistérielle qu’« Il n’est pas convenable de parler de ces deux versions du Missel Romain comme s’il s’agissait de “deux Rites”. Il s’agit plutôt d’un double usage de l’unique et même Rite » (3).
Ainsi renvoie-t-il dos à dos tous les combattants de la guerre liturgique. Les expressions du pape sont fortes, elles révèlent clairement une intention d’enseigner de manière définitive : les deux missels sont deux expressions de la même lex orandi. « Ces deux expressions de la lex orandi de l’Église n’induisent aucune division de la lex credendi de l’Église ; ce sont en effet deux mises en œuvre de l’unique rite romain » (4).
Je suis intimement persuadé que l’on n’a pas fini de découvrir toutes les implications pratiques de cet enseignement. Je veux ici en tirer quelques conséquences.
D’abord, l’Église ne se contredit pas : il n’y a pas une Église préconciliaire face à une Église postconciliaire. Il n’y a que l’unique Église, sacrement et présence continue du Christ sur la terre. Il est temps que les chrétiens contemplent cette présence du Christ avec un regard de foi et, par conséquent, rejettent les visions mondaines, idéologiques, sociologiques ou médiatiques. L’Église est une, sainte, catholique et apostolique, dans l’espace et dans le temps, selon notre Credo. Toute réforme dans l’Église est un retour aux sources, jamais la victoire d’un clan sur un autre.
Aussi, ceux qui prétendent que l’usage de la forme extraordinaire du rite romain remettrait en cause l’autorité du concile Vatican II se trompent gravement. Comme l’affirme Benoît XVI avec autorité, « cette crainte n’est pas fondée » (5). Comment supposer que le Concile ait voulu contredire ce qui se faisait auparavant ? Une telle herméneutique de rupture est contraire à l’esprit catholique. Le Concile n’a pas voulu rompre avec les formes liturgiques héritées de la tradition, mais au contraire les approfondir. La Constitution Sacrosanctum Concilium stipule : « Les nouvelles formes doivent sortir des formes anciennes par un développement en quelque sorte organique » (SC 23). Il serait donc erroné de considérer que les deux formes liturgiques relèvent de deux théologies opposées. L’Église n’a qu’une seule vérité à enseigner et à célébrer : Jésus-Christ et Jésus crucifié ! C’est ce qu’affirme saint Paul aux Corinthiens : « Frères, ce n’est pas avec le prestige de la parole et de la sagesse que je suis venu vous annoncer le mystère de Dieu. Car j’ai décidé de ne rien savoir parmi vous, sinon Jésus-Christ et Jésus-Christ crucifié » (1 Co 2, 1-2).

L’ENRICHISSEMENT MUTUEL
Cette vérité a des conséquences quant à la théologie et à la pratique de la liturgie. Puisqu’il y a continuité profonde et unité entre les deux formes du rite romain, alors nécessairement les deux formes doivent s’éclairer et s’enrichir mutuellement. Benoît XVI pose un principe profond et fécond : « Il n’y aucune contradiction entre l’une et l’autre édition du Missale Romanum. L’histoire de la liturgie est faite de croissance et de progrès, jamais de rupture » (6). Il en esquisse à peine les conséquences : « Les deux formes d’usage du Rite Romain peuvent s’enrichir réciproquement. » Il donne quelques pistes : « dans l’ancien Missel pourront être et devront être insérés les nouveaux saints (7) et quelques-unes des nouvelles préfaces… dans la célébration de la Messe selon le Missel de Paul VI pourra être manifestée de façon plus forte que cela ne l’a été jusqu’à présent, cette sacralité qui attire de nombreuses personnes vers le rite ancien » (8). Il est prioritaire qu’avec l’aide de l’Esprit Saint, nous examinions, dans la prière et l’étude, comment retourner à un rite commun réformé, toujours avec cette finalité d’une réconciliation à l’intérieur de l’Église parce que, pour le moment, il y a encore des violences, du mépris et des oppositions douloureuses qui démolissent l’Église et nous éloignent de cette unité pour laquelle Jésus a prié et est mort sur la croix.
Il nous revient, dix années après cet acte prophétique, de mettre en œuvre cet enrichissement mutuel que le pape Benoît appelait une « réconciliation interne de l’Église » (9). Le courage pastoral du pape François nous invite ici à être très concret. Soyons-le !

À CEUX QUI PRATIQUENT LA FORME EXTRAORDINAIRE
Je veux m’adresser d’abord à tous ceux qui pratiquent la forme extraordinaire du rite romain. Chers amis, la célébration d’une forme liturgique ne doit pas devenir une posture esthétique, bourgeoise, une forme d’archéologisme culturel. Le pape François, il y a peu, nous a mis en garde contre une attitude de rigidité défensive. « La liturgie consiste à entrer vraiment dans le mystère de Dieu, se laisser porter au mystère et être dans le mystère », disait-il. La forme extraordinaire le permet excellemment, ne la transformons pas en occasion de division ! L’usage de la forme extraordinaire fait partie intégrante du patrimoine vivant de l’Église catholique, elle n’est pas un objet de musée, témoignage d’un passé glorieux mais révolu. Elle a vocation à être féconde pour les chrétiens d’aujourd’hui ! Aussi serait-il heureux que ceux qui utilisent le missel ancien observent les critères essentiels de la Constitution sur la liturgie sacrée du Concile. Il est indispensable que ces célébrations intègrent une juste conception de la participatio actuosa des fidèles présents (SC 30).
La proclamation des lectures doit pouvoir être comprise par le peuple (SC 36). De même, les fidèles doivent pouvoir répondre au célébrant et ne pas se contenter d’être des spectateurs étrangers et muets (SC 48). Enfin, le Concile appelle à une noble simplicité du cérémonial, sans répétitions inutiles (SC 50).
Il revient à la Commission Pontificale Ecclesia Dei de procéder en cette matière avec prudence et de manière organique. On peut souhaiter, là où c’est possible, si des communautés en font la demande, une harmonisation des calendriers liturgiques. On doit étudier les voies vers une convergence des lectionnaires.
Dans tous les cas, la forme extraordinaire du rite romain ne peut plus être appelée le « rite préconciliaire ». Elle est désormais une forme de la liturgie romaine qui doit être éclairée, vivifiée et guidée par l’enseignement de Vatican II. Avec humour on peut affirmer que Benoît XVI a fait de la forme extraordinaire une liturgie postconciliaire !
Il faut encourager fortement la possibilité de célébrer selon l’ancien Missel Romain comme signe de l’identité permanente de l’Église. Car ce qui était jusqu’en 1969 la liturgie de l’Église, la chose la plus sacrée pour nous tous, ne peut pas devenir, après 1969, la chose la plus inacceptable. Il est absolument indispensable de reconnaître que ce qui était fondamental en 1969, le demeure aussi en 2017 et après : c’est une même sacralité, une même liturgie.

LA MÊME LEX ORANDI
Les deux formes liturgiques relèvent de la même lex orandi. Quelle est cette loi fondamentale de la liturgie ? Permettez-moi de citer encore le pape Benoît : « La mauvaise interprétation de la réforme liturgique qui a été longuement diffusée au sein de l’Église catholique a conduit de plus en plus à mettre à la première place l’aspect de l’instruction, et celui de notre propre activité et créativité. Le “faire” de l’homme a quasiment provoqué l’oubli de la présence de Dieu. […] L’existence de l’Église tire sa vie de la célébration correcte de la liturgie. L’Église est en danger lorsque la primauté de Dieu n’apparaît plus dans la liturgie, et par conséquent, dans la vie. La cause la plus profonde de la crise qui a bouleversé l’Église se trouve dans l’obscurcissement de la priorité de Dieu dans la liturgie » (10). Le cardinal Joseph Ratzinger nous rappelle que le « “mystère pascal”, autrement dit le noyau le plus intime de l’événement rédempteur de toute l’humanité, constitue le noyau de “l’œuvre de Jésus” ; c’est ce “mystère pascal”, et non l’œuvre de l’homme, qui est le véritable contenu de la liturgie. En elle, par la foi et la prière de l’Église, “l’œuvre de Jésus” rejoint continuellement l’homme pour le pénétrer et lui restituer sa filiation divine » (11).
Voilà donc ce que la forme ordinaire doit réapprendre en priorité : la primauté de Dieu. En cela, elle peut, elle doit se laisser éclairer par la forme extraordinaire. « La liturgie est principalement et avant tout le culte de la divine majesté », nous enseigne le Concile ! Elle nous met en présence du mystère de la transcendance divine. Elle n’a de valeur pédagogique que dans la mesure où elle est tout entière ordonnée à la glorification de Dieu et au culte divin. « Le Christ n’a pas aboli le sacré mais il l’a porté à son accomplissement, en inaugurant un culte nouveau, qui certes est pleinement spirituel, mais qui cependant, tant que nous sommes en chemin dans le temps, se sert encore de signes et de rites » (12). Permettez-moi d’exprimer humblement ma crainte : la liturgie de la forme ordinaire pourrait nous faire courir le risque de nous détourner de Dieu du fait de la présence massive et centrale du prêtre. Celui-ci est constamment devant son micro, et a sans cesse le regard et l’attention tournés vers le peuple. Il est comme un écran opaque entre Dieu et l’homme. Quand nous célébrons la Messe, mettons toujours sur l’autel une grande croix, une croix bien en vue, comme point de référence pour tous, pour le prêtre et pour les fidèles. Ainsi nous avons notre Orient parce que finalement le Crucifié est l’Orient chrétien, dit Benoît XVI.

DE L’IMPORTANCE DES GESTES
Je suis persuadé que la liturgie peut s’enrichir de ces attitudes sacrées qui caractérisent la forme extraordinaire, tous ces gestes qui manifestent notre adoration de la Sainte Eucharistie : garder les doigts joints après la consécration, faire la génuflexion avant l’élévation, ou après le Per ipsum, communier à genoux, recevoir la communion sur les lèvres en se laissant nourrir comme un enfant, comme Dieu lui-même le demande : « C’est moi le Seigneur ton Dieu, ouvre large ta bouche, et moi je l’emplirai » (Ps 81, 11).
Il n’y a là rien d’infantilisant ou relevant d’une mentalité superstitieuse. Le Peuple de Dieu, guidé par son intuition de la foi, sait que, sans une humilité radicale faite de gestes d’adoration et de rites sacrés, il n’y a pas d’amitié possible avec Dieu. Les fidèles les plus simples savent que ces gestes sacrés sont un de leurs trésors les plus précieux.
L’usage du latin dans certaines parties de la messe, peut aussi aider à retrouver l’essence profonde de la liturgie. Réalité fondamentalement mystique et contemplative, la liturgie est hors d’atteinte de notre action humaine. Pourtant, elle suppose de notre part une ouverture au mystère célébré. Ainsi la Constitution conciliaire sur la liturgie tout à la fois recommande la pleine intelligence des rites (SC 34) et prescrit « que les fidèles puissent dire ou chanter ensemble en langue latine les parties de l’ordinaire qui leur reviennent » (SC 36 et 54). En effet, l’intelligence des rites n’est pas l’œuvre de la raison humaine laissée à elle seule, qui devrait tout saisir, tout comprendre, tout maîtriser. Mais aura-t-on le courage de suivre le Concile jusque-là ? J’exhorte les jeunes prêtres à abandonner avec hardiesse les idéologies des fabricants de liturgies horizontales et à revenir aux directives de Sacrosanctum Concilium. Que vos célébrations liturgiques portent les hommes à rencontrer Dieu face à face et à l’adorer, et que cette rencontre les transforme et les divinise.
« Quand le regard sur Dieu n’est pas déterminant, tout le reste perd son orientation » (13), nous dit Benoît XVI. La réciproque est vraie : quand on perd l’orientation du cœur et du corps vers Dieu, on cesse de se déterminer par rapport à lui, littéralement, on perd le sens de la liturgie. S’orienter vers Dieu est avant tout un fait intérieur, une conversion de notre âme vers le Dieu unique. La liturgie doit opérer en nous cette conversion vers le Seigneur qui est le Chemin, la Vérité, la Vie. Pour cela, elle utilise des signes, des moyens simples. La célébration ad orientem en fait partie. Elle est un des trésors du peuple chrétien qui nous permet de conserver l’esprit de la liturgie. La célébration orientée ne doit pas devenir l’expression d’une attitude partisane et polémique. Elle doit rester au contraire l’expression du mouvement le plus intime et le plus essentiel de toute liturgie : nous tourner vers le Seigneur qui vient.

L’IMPORTANCE DU SILENCE
J’ai eu l’occasion de souligner aussi l’importance du silence liturgique. Dans l’Esprit de la liturgie, le cardinal Ratzinger écrivait : « Quiconque a fait l’expérience d’une communauté unie dans la prière silencieuse du Canon sait ce que représente un silence véritable. Là, le silence est à la fois un cri puissant, pénétrant, lancé vers Dieu, et une communion de prière remplie de l’Esprit. » En son temps, il avait affirmé avec force que la récitation à haute voix de l’intégralité de la Prière eucharistique n’était pas l’unique moyen pour obtenir la participation de tous. Nous devons travailler à une solution équilibrée et ouvrir des espaces de silence en ce domaine.
J’appelle de tout mon cœur à mettre en œuvre la réconciliation liturgique enseignée par le pape Benoît, dans l’esprit pastoral du pape François ! Jamais la liturgie ne doit devenir l’étendard d’un parti. Pour certains, l’expression « réforme de la réforme » est devenue synonyme de domination d’un clan sur l’autre, cette expression risque alors de devenir inopportune. Je préfère donc parler de réconciliation liturgique. Dans l’Église, le chrétien n’a pas d’adversaire ! Comme l’écrivait le cardinal Ratzinger, « nous devons retrouver le sens du sacré, le courage de distinguer ce qui est chrétien et ce qui ne l’est pas ; non pas pour dresser des barrières, mais pour transformer, pour être vraiment dynamiques » (14). Plus encore que de « réforme de la réforme », il s’agit d’une réforme des cœurs ! Il s’agit d’une réconciliation des deux formes du même rite, d’un enrichissement mutuel. La liturgie doit toujours se réconcilier avec elle-même, avec son être profond !
Éclairés par l’enseignement du Motu proprio de Benoît XVI, confortés par l’audace du pape François, il est temps d’aller au bout de ce processus de réconciliation de la liturgie avec elle-même. Quel signe magnifique ce serait si nous pouvions, dans une prochaine édition du Missel romain réformé, insérer en annexe les prières au bas de l’autel de la forme extraordinaire, peut-être dans une version simplifiée et adaptée, et les prières de l’offertoire qui contiennent une si belle épiclèse qui vient compléter le Canon romain. Il serait enfin manifeste que les deux formes liturgiques s’éclairent mutuellement, en continuité et sans opposition ! Alors, nous pourrions rendre au Peuple de Dieu, un bien auquel il est si profondément attaché !
Il y a quelques jours, pour la Pentecôte, le pape François nous a exhortés : « Il convient d’éviter deux tentations récurrentes. La première, celle de chercher la diversité sans l’unité. Cela arrive quand on veut se distinguer, quand on crée des coalitions et des partis, quand on se raidit sur des positions qui excluent, quand on s’enferme dans des particularismes, jugeant peut-être qu’on est meilleur et qu’on a toujours raison. […] La tentation opposée consiste à chercher l’unité sans la diversité. L’unité devient ainsi uniformité, obligation de faire tout ensemble et tout pareil, de penser tous toujours de la même manière. De cette façon, l’unité finit par être homologation et il n’y a plus de liberté. Or, dit saint Paul, là où l’Esprit du Seigneur est présent, là est la liberté. »

Cardinal Robert Sarah

(1) Benoît XVI, Préface à la version allemande de ses Œuvres complètes sur la liturgie, 29 juin 2008.
(2) Benoît XVI, Préface à la version russe de ses Œuvres complètes sur la liturgie, 11 juillet 2015.
(3) Lettre aux Évêques, accompagnant le Motu Proprio du 7 juillet 2007.
(4) Motu Proprio Summorum Pontificum, art. 1.
(5) Lettre aux Évêques, accompagnant le Motu Proprio du 7 juillet 2007.
(6) Ibid.
(7) Par exemple, Maximilien Kolbe, Édith Stein (Sœur Thérèse-Bénédictine de la Croix), les martyrs d’Espagne, ceux de l’Ukraine, Joséphine Bakhita, Clémentine Anuarite, etc.
(8) Ibid.
(9) Ibid.
(10) Benoît XVI, Préface à la version russe de ses Œuvres complètes sur la liturgie, 11 juillet 2015.
(11) cf. Autour de la question liturgique avec le cardinal Ratzinger, Abbaye Notre-Dame de Fontgombault, juillet 2001, p. 14.
(12) Benoît XVI, Homélie pour la fête du Corpus Christi, juin 2012.
(13) Benoît XVI, Préface à la version allemande de ses Œuvres complètes sur la liturgie, 29 juin 2008.
(14) J. Ratzinger, Serviteurs de votre joie, Milan, 2002, p. 127.

© LA NEF n°294 Juillet-août 2017