Le 31 octobre 1517, Luther (1483-1546) affichait à Wittenberg ses 95 propositions qui allaient ouvrir la voie à la Réforme protestante. Qui était Luther, par qui tout a commencé, quelle était sa doctrine et quel était le contexte de l’époque ?
Second fils de Hans Luder et de Margarete Ziegler, Martin est né le 10 novembre 1483 à Eisleben, en Saxe. Durant ses études il changera son nom (Luder signifie « garnement » en allemand) en Luther. Il dira être né de « parents pauvres », se disant, selon les textes, « fils d’un paysan » ou d’un « pauvre mineur ». En réalité, le père de Luther fut actionnaire d’une mine de cuivre à Mansfeld, qu’il exploitait avec un partenaire. Dès 1491, Hans Luder fut un des quatre échevins de la ville qui comptait 3000 habitants. Martin, fils de bourgeois, put donc poursuivre de bonnes études, successivement à l’école communale de Mansfeld, à l’école cathédrale de Magdebourg, puis à l’école Saint-Georges d’Eisenach.
À partir de 1501, à l’université d’Erfurt, il étudia la logique, la philosophie naturelle et l’éthique. Il y reçut un enseignement marqué par le nominalisme en opposition à la philosophie réaliste de Thomas d’Aquin. Maître ès arts au début de 1505, il s’engagea alors dans des études de droit, n’ayant aucunement à cette époque l’intention de se consacrer à Dieu dans la vie religieuse.
MOINE PAR PEUR ?
Un événement fut déterminant dans son choix de vie. En juin 1505, il quitta Erfurt pour rendre visite à ses parents à Mansfeld. En chemin il fut surpris par un très violent orage. Il fit alors à sainte Anne le vœu de se faire religieux s’il échappait à la foudre. Dès le 17 juillet suivant il entrait au couvent des Augustins d’Erfurt. Il est à noter que ce couvent n’était pas un couvent relâché ou en décadence comme il en existait dans beaucoup d’endroits. Il appartenait à une congrégation particulière de l’ordre augustin, dite de l’Observance, qui regroupait 27 couvents en Allemagne et qui se caractérisait par la rigueur de sa règle et le sérieux dans les études.
Luther, toujours polémiste quand il évoque la formation qu’il a reçue au couvent, déplorera avoir été continuellement abreuvé du Livre des Sentences de Pierre Lombard, livre-phare de la scolastique, au détriment de l’Écriture Sainte. Cette reconstruction des choses est injuste. Une des caractéristiques de la congrégation augustinienne de l’Observance était d’insister, dans le texte révisé de ses constitutions, sur l’étude de la Bible, incitant dès le noviciat les religieux à « lire l’Écriture avec avidité, l’écouter avec recueillement et l’étudier avec zèle ».
En septembre 1506 Luther faisait sa profession religieuse et dès avril 1507 – soit moins de deux ans après son entrée au couvent – il était ordonné prêtre. Il a raconté lui-même comment, lors de sa première messe, au moment de prononcer les paroles de la consécration, il fut comme paralysé par la crainte d’être foudroyé par Dieu à cause de ses péchés. Crainte salutaire, scrupule excessif ou angoisse psychologique ? Les historiens en discuteront longtemps.
Il enseigna pendant un an (1508-1509) la philosophie à l’université fondée depuis peu dans la petite ville de Wittenberg. Puis il reprit des études de théologie en vue de devenir professeur. À la fin de 1511, il fit un voyage à Rome pour des affaires relatives à sa congrégation. Ce serait un anachronisme que de s’imaginer Luther déjà scandalisé par la papauté de la Renaissance, les fastes romains et les indulgences qu’on y obtient. Dans la Ville sainte il fut un pieux pèlerin et il « fit une confession générale qui ne réussit pas cependant à lui procurer une paix intérieure durable » (J. Wicks).
De retour en Allemagne, il acheva ses études de théologie, fut reçu docteur le 19 octobre 1512 et nommé professeur d’Écriture Sainte à Wittenberg. Il y commenta pendant deux ans les Psaumes (1513-1515), puis l’épître de saint Paul aux Romains (1515-1516). Dans ce dernier cours on voit naître la doctrine luthérienne sur la foi et le salut. Luther y développe une vue pessimiste de la nature humaine et affirme que le salut est donné par la foi seule et non par les œuvres. Il écrit dans son commentaire : « On ne parvient à la justice par aucune œuvre, par aucune sagesse, par aucun effort. […] La véritable justice vient de ce que l’on croit de tout son cœur à la Parole de Dieu. » En d’autres termes, on n’est pas sauvé parce qu’on accomplit des bonnes œuvres, on accomplit de bonnes œuvres parce que Dieu nous a déjà sauvés, par pure grâce.
LA CRISE DES INDULGENCES (1517)
Si 1515 marque le « commencement de la pensée non catholique de Luther », selon l’expression du P. Charles Boyer, les thèses affichées par Luther contre les indulgences en octobre 1517 sont bien à l’origine de la controverse qui va l’opposer à certains théologiens et aux autorités, et qui va le conduire à une remise en cause générale de la doctrine et de la discipline de l’Église.
La prédication des indulgences (c’est-à-dire la rémission partielle ou plénière des peines temporelles dues pour le péché) s’était beaucoup développée depuis les premières années du XVIe siècle. Ces indulgences accordées traditionnellement pour un pèlerinage, un jubilé, ou la croisade, avaient été étendues aux dons en faveur de la construction de la basilique Saint-Pierre à Rome. De véritables campagnes de prédication des indulgences avaient été lancées dans plusieurs pays d’Europe. À l’époque de Luther, le dominicain Tetzel fut particulièrement actif en Allemagne. Luther ne l’a jamais entendu prêcher, mais ce qu’on lui en a rapporté l’a choqué et va l’amener à rendre publiques, le 31 octobre 1517, 95 thèses sur les indulgences en vue d’une disputatio publique.
Ces fameuses thèses furent rapidement connues en Allemagne et hors d’Allemagne grâce à l’imprimerie : une édition paraît à Bâle dès 1517, treize autres éditions ailleurs en 1518. Luther publie aussi en allemand, pour être compris de tous, un Sermon sur les indulgences et la grâce en mars 1518 (23 éditions jusqu’en 1520) et quelques semaines plus tard des Explications qui s’adressent à un public plus savant.
Non seulement Luther remettait en cause le principe même des indulgences – « cause de sécurité et de paresse », écrit-il – mais aussi il déformait les prédications de Tetzel. Luther feignait de croire que le versement d’une offrande suffisait à recevoir l’indulgence. Le prédicateur dominicain enseignait en réalité que l’indulgence « ne vaut que pour la peine des péchés dont on s’est repenti et confessé » et que l’offrande, même si elle était attendue, n’était pas une condition nécessaire.
Luther va passer de la contestation des indulgences à la contestation de l’autorité qui les a promulguées. Alors que ses thèses ont été déférées à Rome comme entachées d’affirmations hérétiques, il en appelle, dès ses Resolutiones (août 1518), à une « réforme » de l’Église, remettant en cause la primauté du pape, estimant qu’une telle doctrine était inconnue dans les premiers siècles de l’Église.
Le mot « Réforme » va résumer toute la contestation doctrinale et disciplinaire que Luther et ses partisans vont engager. Les historiens, bien plus tard, appelleront « Contre-réforme » la réponse doctrinale et disciplinaire apportée par l’Église catholique à la Réforme protestante, notamment à travers le concile de Trente. En fait, bien avant Luther, l’Église catholique avait pris conscience de la nécessité d’une réforme de certaines de ses institutions et de certaines de ses pratiques. Certains ordres religieux et même certains pays (notamment l’Espagne avec l’action du cardinal franciscain Jiménez de Cisneros) s’y étaient engagés depuis plusieurs décennies.
SOLA FIDE, SOLA SCRIPTURA
L’Église a été patiente envers Luther. Il a eu plusieurs occasions de débattre avec d’éminents théologiens et de corriger ses erreurs. En avril 1518, il est invité à exposer ses vues devant les autorités de son ordre réunies à Heidelberg, il ne cède rien devant les objections qui lui sont faites. En octobre suivant, le cardinal Cajetan, envoyé comme légat du pape à la Diète d’Augsbourg, a fait convoquer Luther et a eu avec lui « trois jours d’âpres discussions » (M. Arnold). En juin-juillet 1519, à Leipzig, Luther débat pendant près de trois semaines avec le grand théologien d’Ingolstadt, Johannes Eck. Face à celui-ci qui réaffirme la nécessité que le libre arbitre coopère avec la grâce pour obtenir le salut, Luther maintient ses positions sur la « justification » par la foi. Bientôt cela sera résumé dans la formule Sola Fide : la « foi seule » sauve, et non les « œuvres », les bonnes actions. Lors de la controverse de Leipzig, Luther a remis aussi en cause la doctrine de l’Église sur d’autres points : la pénitence, le purgatoire, l’autorité des conciles, la primauté pontificale.
Quelque temps plus tard, à la fin de l’été 1519, il publie son commentaire de l’Épître aux Galates. Il y affirme ce qui deviendra un autre principe-clef de la Réforme, le Sola Scriptura. Seules les Écritures Saintes doivent être la norme de la foi : « la nécessité même des choses nous contraint de recourir à la très solide pierre de la divine Écriture et de ne point nous fier imprudemment à ceux, quels qu’ils soient, qui parlent, décrètent ou agissent en dehors de son autorité. »
La diffusion des écrits de Luther dans toute l’Europe amena plusieurs facultés de théologie à censurer certaines de ses affirmations : celle de Cologne le 30 août 1519, celle de Louvain le 7 novembre suivant. Le 15 juin 1520, le pape Léon X, par la bulle Exsurge Domine, condamnait 41 propositions (sur le péché, la pénitence, le pape et d’autres sujets) tirées des écrits de Luther. Il avait 60 jours pour rétracter ses erreurs. Loin de se soumettre, Luther y répondit par ce qu’on a appelé les « grands écrits réformateurs » : La Captivité babylonienne de l’Église, À la Noblesse chrétienne de la noblesse allemande, La Papauté de Rome, La Liberté du chrétien et par un pamphlet, Contre la bulle exécrable de l’Antéchrist. Après le terme fixé par la bulle, il la fit brûler solennellement le 10 décembre 1520, en présence de plusieurs professeurs de l’université et des étudiants convoqués pour la circonstance. Il ajouta au bûcher, tous les recueils de droit canonique, les livres de Johannes Eck (son contradicteur de Leipzig), et d’autres ouvrages.
La protection de certains princes allemands et les hésitations de l’empereur Charles Quint lui permirent de trouver refuge, de mai 1521 à mars 1522, au château de la Wartburg. Il y multiplia les écrits spirituels (notamment un commentaire du Magnificat) ou de controverse. C’est à la Wartburg aussi que Luther a traduit en allemand le Nouveau Testament pour le rendre accessible aux fidèles. Puis ce sera la totalité de la Bible, terminée en 1534. On loue souvent Luther d’avoir traduit en allemand les Saintes Écritures. Pourtant, la première Bible en langue allemande a été imprimée en 1466, près de soixante-dix ans auparavant ; 17 autres avaient été publiées avant celle de Luther.
C’est durant son séjour à la Wartburg encore que Luther s’est mis, dira-t-il, à « attaquer les vœux monastiques et libérer les jeunes gens de l’enfer du célibat ». Il rédige un Jugement sur les vœux monastiques où il oppose les vœux de religion à la liberté évangélique. L’ouvrage parut en latin en février 1522, eut deux traductions allemandes dans les mois suivants (en Allemagne et en Suisse) et une traduction française en 1524. Il eut des effets ravageurs, vidant nombre de couvents d’Allemagne et d’ailleurs.
Pendant son absence, ses disciples les plus extrémistes, Zwilling et Carlstadt, introduisaient à Wittenberg des réformes radicales dans la célébration de la messe : célébration en habits civils et en allemand – y compris les paroles de la consécration –, communion sous les deux espèces pour les fidèles.
De retour à Wittenberg, Luther a fait, momentanément, marche arrière sur certains points, mais finalement le « culte » qui s’imposera dans la Réforme sera en rupture, dans la forme comme sur le fond, avec le sacrifice eucharistique catholique. On a loué Luther d’avoir maintenu, contre Zwingli et d’autres, la doctrine de la présence réelle du Christ dans l’Eucharistie. Mais c’est une définition de la présence réelle très amoindrie par rapport à la doctrine catholique. Luther rejette notamment la doctrine de la transsubstantiation, qu’il juge fondée sur une notion aristotélicienne et non attestée par la Bible.
LE MOINE MARIÉ QUI INJURIE LA PAPAUTÉ
Luther qui, dès 1522 on l’a vu, incitait les moines à rompre leurs vœux, resta dans son couvent de Wittenberg qui se vidait. Il porta encore l’habit jusqu’au 9 octobre 1524, puis il l’abandonna et en juin 1525 il épousa une ancienne religieuse cistercienne, Katharina von Bora, tout en continuant à résider au couvent où il hébergeait de nombreux amis et disciples.
Un de ses récents biographes, Mathieu Arnold, le décrit comme « un mari aimant et facétieux, soucieux de mettre en valeur les compétences pratiques et intellectuelles de son épouse, et un père de famille qui oscille entre tendresse et sévérité ». L’agnostique Lucien Febvre, lui, voyait cette année 1525, comme celle d’un « repli sur soi » : « Luther s’assied dans la vie. Un peu pesamment. Marié, il a des plaisanteries de gros mari vulgaire. Il serre dans ses bras, sans discrétion, sa Catherine, sa “chère côte”, son “impératrice Ketha”. Il lui vient des enfants. Parfois il travaille de ses mains pour se procurer quelques ressources. Il tourne, jardine ou fait de l’horlogerie. »
Ce Luther ne se désintéresse pas de l’extension de la Réforme et s’engage souvent avec virulence. Dans la « guerre des paysans » qui ravage l’Allemagne du Sud et les alentours entre 1524 et 1526, il prend le parti des seigneurs et les appelle à réprimer sans état d’âme : « il faut pulvériser [les paysans], les étrangler, les saigner, en secret et en public, dès qu’on le peut, comme on doit le faire avec des chiens fous. » Même acharnement contre les anabaptistes, qui poussent à l’extrême la doctrine luthérienne sur la conscience du salut et estiment que le baptême ne doit être conféré qu’à l’âge adulte.
Luther rédige plusieurs catéchismes et compose des cantiques pour répandre la foi réformée. La note dominante des dernières années de sa vie reste son hostilité foncière et quasiment pathologique à l’égard des papes. Dès 1520, on l’a vu, le pape est, aux yeux de Luther, l’Antéchrist. En mars 1545, quelques mois avant l’ouverture du concile de Trente, il publie un nouveau pamphlet, Contre la papauté de Rome instituée par le diable, où il récuse toute possibilité de réunir un concile « libre et chrétien » tant que la papauté prétendra être la tête de l’Église. Quelques mois plus tard, il fait paraître un autre livre, illustré par le grand peintre Lucas Cranach : Abbildung des Bapstum (Image de la papauté). Il s’agit de dix gravures qui accompagnent ou illustrent dix quatrains, haineusement antipapistes, injurieux et souvent scatologiques, écrits par Luther.
Ce fut son dernier livre. « Que ces gravures soient mon testament », écrivait-il. Il mourut le 18 février de l’année suivante.
Yves Chiron
Petite bibliographie sur Luther
Johannes Eck, sans doute le contemporain qui avait le plus lu et étudié Luther, a publié dès 1526 un Enchiridion adversus Lutherum, souvent réédité en latin ou en allemand, jusqu’à nos jours, mais qui reste inconnu en français (la seule traduction française date de 1570 et n’a jamais été réimprimée).
Les grands travaux des historiens catholiques allemands : L’Allemagne et la Réforme de Mgr Johannes Janssen, traduit en français en 9 volumes (Plon, 1887-1914), et Luther et le luthéranisme. Étude faite d’après les sources, du dominicain Heinrich Denifle, traduit en français en 4 volumes (A. Picard, 1910-1913), restent des sources très riches, bien qu’ils aient été dénigrés par les historiens universitaires des décennies suivantes. Ils sont difficiles à trouver, sinon en bibliothèque, mais ont été utilisés par Ivan Gobry dans son Martin Luther (La Table Ronde, 1991).
C’est en riposte à Denifle que Lucien Febvre, professeur au Collège de France, avait publié Un destin, Martin Luther (PUF, 1928). L’ouvrage, brillant et bien écrit, mais contestable en de nombreux points, s’arrête pour l’essentiel à 1525. Il a été réédité à de nombreuses reprises jusqu’à aujourd’hui.
Il y a une quarantaine d’années, le philosophe Roland Dalbiez a tenté d’expliquer Luther par la psychologie (L’Angoisse de Luther. Essai psychologique, Téqui, 1974). Il estimait que « quatre traits du caractère de Luther » permettent d’expliquer la radicalité de ses thèses et sa rupture violente avec l’Église catholique : « l’inaptitude à l’abstraction métaphysique, la prépondérance de l’affectivité sur l’intelligence, la tendance marquée au pessimisme et à l’anxiété, la religiosité exclusive et fermée. »
Le jésuite américain Jared Wicks, après avoir consacré sa thèse à la spiritualité du premier Luther, a rédigé l’entrée « Luther » dans le Dictionnaire de Spiritualité (t. IX). Cette étude, très fine et nuancée, qui porte plus sur la doctrine que sur la vie de Luther, a fait l’objet d’une édition séparée (Luther, Beauchesne, 1978).
En prévision du 500e anniversaire de la Réforme, l’historien allemand Heinz Schilling avait publié en 2012 une copieuse biographie intitulée Martin Luther. Rebelle in einer Zeit des Umbruchs. L’ouvrage a été traduit en 2014 : Martin Luther (Salvator, 704 pages). Le sous-titre, « Rebelle dans un temps de crise », indique que l’auteur s’attache à situer Luther dans son contexte historique et politique. H. Schilling, spécialiste de l’émergence des États dans l’Europe moderne, montre comment Luther et le protestantisme ont pu profiter de l’affaiblissement structurel du Saint Empire, rencontrant l’assentiment de certains princes. En retour la naissance des États confessionnels renforce leur pouvoir.
Matthieu Arnold, professeur à la faculté de théologie protestante de Strasbourg, publie un Luther (Fayard, 2017) qui donne un tout autre éclairage. Il a comme principal mérite d’avoir exploité des sources le plus souvent inédites en français : la vaste correspondance de Luther, ses petits écrits d’autojustification, les différents catéchismes qu’il a rédigés et les cantiques qu’il a composés. Mais sur les indulgences, sur Tetzel et sur d’autres sujets il se contente de reprendre certaines affirmations erronées de Luther (1) et, de façon générale, il met perpétuellement en cause « l’intransigeance de Rome ».
Y.C.
(1) Je me permets de renvoyer à la lecture critique de cet ouvrage que je publie dans Sedes Sapientiae (53340 Chémeré-le-Roi), n°140.
© LA NEF n°295 Septembre 2017