La colonne place Vendôme détruite lors de la Commune © Wikimedia

Le massacre des « Martyrs d’Arcueil » le 25 mai 1871

Le Père Louis-Raphaël Captier, un des premiers jeunes gens ayant rejoint le Tiers-Ordre Enseignant de Saint-Dominique lors de sa fondation sous la houlette du Père Lacordaire, avait été censeur à Sorèze avant d’établir et diriger le Collège Albert-le-Grand à Arcueil en 1863. Ancien élève de l’école Saint-Thomas-d’Aquin Oullins, il est le frère de l’abbé Arthur Captier supérieur général de la Compagnie de St-Sulpice et un cousin du sculpteur Bonnassieux. Enfant, alors que la pensée d’une carrière militaire lui traversait l’esprit, sa mère lui répondit : « Ah non, je ne veux pas tu te fasses trouer la peau ! ». Le 25 mai 1871, il tombe pourtant sous les balles des fédérés avec ses compagnons d’Arcueil, dominicains et laïcs de l’établissement, alors qu’ils ne sont ni considérés comme « otages » ni emprisonnés avec les victimes de la rue Haxo. Pendant le siège de Paris, les Dominicains d’Arcueil étaient devenus ambulanciers et avaient soigné les blessés des deux côtés. Ils poursuivent cette charge pendant le Commune de Paris. Pourquoi ces « Dominicains » d’Arcueil sont-ils morts ?

Les fédérés du 101e et 102e bataillon occupent le collège d’Arcueil (situé dans l’ancienne maison de Berthollet). À leur tête se trouvent Lucipia[1], Thaller[2], Léo Meillet[3] et Sérizier[4]. Ils enlèvent les crucifix et lisent le Père Duchêne. À la vue d’un crucifix, Meillet lance au commandant Quesnot[5] qui a installé sa chambre dans le Cabinet Égyptien du directeur : « Tu n’as pas encore fait disparaître cela ? » ce à quoi il lui est répondu : « ça, c’est le portrait d’un homme qui a fait du bien de l’humanité et je le respecte[6] ». Par accident ou intentionnellement le château Laplace situé juste à côté est incendié : les fédérés accusent alors les Dominicains d’avoir provoqué l’incendie prétextant qu’il s’agit d’un signal adressé aux Versaillais. Ils décident de les arrêter comme témoins[7] le 19 mai. La situation à Paris devenait déjà de plus en plus préoccupante pour les religieux et le Père Captier s’était présenté en avance pour confesser des religieuses qui aidaient le collège. Le Père Captier demande au Père Bourard de consommer les Saintes espèces eucharistiques conservées dans le tabernacle de la chapelle. Celui-ci lui répond : « C’est bien grave ce que vous me demandez là[8] » et s’éloigne. L’aîné des élèves demande au prieur de les bénir, part avec les autres enfants prier dans la chapelle et constate, prêt à y suppléer, que le Père Bourard a obéi. Germain Petit, un commis de 22 ans se promenait dans le parc lorsqu’il apprend les arrestations : il s’empresse de les rejoindre en répondant selon des témoins : « Je cours au martyre ». Le jardinier est encore en tenue de travail.

Vingt-cinq prisonniers[9] sont conduits sans résistance sous la direction de Boin au Fort de Bicêtre, casemate n° 10. Les religieuses du couvent voisin sont quant à elles enfermées dans la prison St-Lazare. En prison, les prêtres et laïcs se préparent, les laïcs en charge de famille se montrant toutefois plus inquiets. « Tous pratiquaient la prière en commun, et les Pères vaquaient chaque jour à leurs exercices religieux. Ils dirent leurs bréviaires lorsqu’on le leur eut rendu. Deux fois ils se préparèrent à la mort, en se confessant les uns les autres. Les laïques se préparèrent à leur sacrifice de la même manière[10] ». Lorsqu’un fédéré se moque en leur disant de prier pour que les torpilles dont Paris est plein n’explosent pas, Captier[11] répond : « Je le fais[12] ».

Le 25, Boin[13] les appelle – « Soutanes, levez-vous, on va vous conduire aux barricades ![14] » – et ils sont menés à celles de la place d’Italie : on leur demande de rejoindre les fédérés qui les forment et de prendre des fusils. Captier refuse en arguant de leur vocation de prêtres et d’ambulanciers, assurant qu’ils pourraient continuer de soigner ceux qui en ont besoin[15]. Le Père Rousselin[16] profite de la cohue pour s’échapper. Il constate l’état du collège pillé. Sa situation restera difficile du fait de l’atmosphère pesante qui fait suite aux événements et il souffrira doublement le surnom de « martyr manqué » et l’attitude désapprobatrice des élèves envers son évasion[17].

Après un court passage par la mairie des Gobelins, les fédérés conduisent ensuite les religieux à la prison du 9ème secteur dirigée par Sérizier, dans le XIIIème arrondissement, 38 avenue d’Italie[18] non loin de la chapelle Bréa disparue peu après[19]. Anticlérical[20], Sérizier a participé à des pillages, mise en vente, profanation : certains l’ont vu boire du vin dans des calices[21]. Il a pourtant été élève d’une école des Frères du quartier, son ménage a été aidé par une religieuse à qui il affirme : « je viens me venger, il y a assez longtemps que vous m’humiliez[22] ». Il ferait partie des fédérés soignés jadis par l’ambulance d’Arcueil. Plusieurs témoignages affirment qu’il est présent lors du massacre. D’autres ajoutent que Boin entraîne à sa suite son fils de 6 ans pour voir comment on tue des moines[23].

Le 25 mai, on assure aux dominicains qu’ils sont libres et doivent sortir un par un. À une femme qui l’interroge pendant les préparatifs, un sergent répond : « Ils sont innocents mais je m’en lave les mains » tandis que Sérizier a pour sa part déjà affirmé que « ceux-là ne diront plus la messe[24] ».

Le Père Cotrault est le premier à sortir et s’écrie : « Est-il possible » touché à la poitrine. Les fédérés se sont postés à la sortie et au lieu d’un peloton similaire à celui de la rue d’Haxo les fusillent en les coursant, comme des chasseurs le font avec du gibier (c’est l’image qui revient dans les témoignages et reprise par Zola[25]). Voyant cela, le Père Captier encourage ses compagnons en leur disant « Allons mes Amis, pour le Bon Dieu ! ». Ces dernières paroles deviennent ensuite la devise du collège d’Arcueil. La palme du martyre figurait déjà sur le blason de Captier qui avait souvent médité au cours de sa vie sur ce thème.

Cette présentation inhabituelle de la mise à mort des dominicains a pu faire douter de la réalité du martyre, c’est-à-dire du don d’une vie menacée par haine de la foi. Cela a entraîné un flou auquel a tenté de répondre un texte du Père Lavaud O.P. en 1954 pendant la guerre froide. Ceux qui ont été rapidement appelés les « Martyrs d’Arcueil » se sont donc avancés traversant parfois l’avenue en direction de la chapelle Bréa pendant que la foule les insultait, ou applaudissait leur massacre. Des jeunes filles font partie des tueurs et une femme crie : « les lâches, ils s’enfuient ! ». La chaleur est accablante et plusieurs victimes signalent leur soif. Les témoignages sont nombreux à s’accorder sur ce point : « […] la voix publique a toujours vu en eux des victimes de l’habit religieux, massacrés par haine du moine et de la religion, et non des otages dont il n’a jamais été question. On les a détenus à Bicêtre, comme des prisonniers et non comme des otages. Quand ils ont été lancés avenue d’Italie, ce sont des femmes, des enfants, des irréguliers de toute sorte, une bande de forcenés qui se sont rués sur des prêtres, pour tuer du prêtre en haine de Dieu[26] ». Les voisins entendant « A bas les Dominicains ! », « A mort les calotins ![27] ». Les menaces avaient déjà été exprimées à Arcueil : « Plus de prêtres dans nos ambulances, qui, relevant nos blessés, leur verseraient du poison ; s’il en paraît un, le devoir de tout patriote est de le fusiller[28] ». Il n’y a pas de raison politique comme pour les otages, seulement un motif religieux selon les témoins[29].

Le Père Captier avait sur lui l’Imitation de Jésus-Christ et la Constitution du Tiers-ordre enseignant. Dans la risée ils demandent au Père Bourard, en faisant partie comme Captier, pourquoi il n’est pas habillé comme les autres[30] (contrairement au grand ordre, ils n’ont pas de scapulaire, le Père Captier en porte toutefois un sous sa tenue).

Le Père Henri Cotrault (né à Saint-Amand (diocèse de Bourges) en 1840), surpris, s’écrie levant les bras au ciel : « Est-il possible ? » en tombant à l’entrée de la prison.

Le Père Louis-Raphaël Captier (né à Tarare en 1829), reçoit un coup de feu à la jambe en traversant l’avenue en direction de la chapelle Bréa, avant une deuxième décharge. Une femme voulait le panser et la bouchère à côté de la grille à laquelle il s’accroche lui apporte un verre d’eau. Un fédéré lui crie de s’éloigner sous peine de connaître le même sort. Il reçoit des coups de baïonnette dans le dos.

Le Père Thomas Bourard (né à Paris en 1818), visé à l’oeil tombe d’abord à genoux aussi en direction de la chapelle Bréa. Des personnes à la cave l’entendent du soupirail : « Mon Dieu pardonnez-leur ! mon Dieu ! pardonnez-moi ![31] ». On le traîne contre un mur pour se moquer de lui en lui donnant des coups de baïonnette pendant qu’il murmure « Ah ! Laissez-moi mourir tranquille ![32] » et l’achever.

Père Constant Delhorme (né à Lyon en 1831) est touché à la poitrine.

Le Frère Pie-Marie Chatagneret (né à Firminy en 1841) est le plus atteint, au crâne. Voyant la tête du Père encore agitée de mouvements spasmodiques, Sérizier cria : « Tirez, mais tirez donc, ce gueux-là grouille encore[33] ». Trente-et-un coups de fusil lui obéirent[34].

Les laïcs tombent aussi rapidement dans la même série de tirs[35] :

Louis-Eugène-Antoine Gauquelin, né à Cherbourg en 1839, professeur de mathématiques.

Aimé Gros, né à Charols en 1835, domestique.

François-Hermand Volant, né en 1828 à Saint-Claude, surveillant.

Théodore Cathala, né en 1830 à Rouvenac, surveillant.

François Dintroz, né en 1838 à Auxange, infirmier.

Marie-Joseph Cheminal, né en 1815 à -, domestique.

Antoine Marce, né à Omblèze en 1831, domestique.

Germain Petit, né en 1849 à Saint-Bernard, commis à l’économat. Par sa jeunesse il est pris pour un élève. Il a été poursuivi rue Toussaint-Féron, caché chez une homonyme, dénoncé aussitôt par les voisins à la fenêtre avant de sortir de sa cachette pour que la famille qui l’avait caché dans le puits ne soit pas fusillée à sa place. Son corps n’a pas été retrouvé à temps et ramené à Arcueil : il a rejoint la fosse commune avec les autres cadavres du secteur.

Un civil tient à la main un petit crucifix. Comme un fédéré tente de le relever, il le lui tend en disant : « Merci, mon ami ; je vous le donne : il vous portera bonheur[36] ».

Ceux qui agonisent sont achevés sous les insultes et leur dépouille profanée. Un orage éclate mais ils reviennent[37]. Les laïcs sont de nouveaux moqués, affublés de chapes, de chapeaux ou de scapulaires afin de les assimiler aux dominicains jusque dans leur apparence[38]. Les témoignages rappellent comme dans le cas de Germain Petit que les laïcs étaient aussi appelés du terme « dominicain » : « Il est à noter qu’à l’époque de la Commune, on désignait par « Dominicain » aussi bien que le religieux, les laïques de leur personnel ; c’est bien la preuve qu’ils ont été massacrés, eux aussi, à cause de leur fidélité à leurs maîtres, fidélité dont ils ne se sont jamais départis, et qui, religieux et laïques, confondus dans la même haine doivent être reconnus ensemble comme martyrs, de même qu’ils ont été mis à mort sans distinction, par suite de la haine qu’on portait aux religieux, comme à leur « séquelle »[39] ».

Plusieurs rapportent qu’une cabaretière témoin des événements se sèvre de son alcoolisme[40] en affirmant : « Quand on a vu mourir ces hommes saints et convaincus, on est forcé de croire qu’il y a quelque chose là-haut[41] ».

Avant leur transport à Arcueil, les corps sont déposés à l’école de Frères de la rue Moulin-des-Prés. Des crucifix sont retirés des blessures[42]. Parmi les anciens écoliers du quartier venu voir leur dépouille figure Paulin Enfert qui fondera par la suite dans ce 13ème arrondissement l’œuvre de la Mie de Pain[43].

Pourquoi ont-ils été tués ?

À l’abbé Lesmayoux voisin de cellule à qui on demandait son identité et qui déclare « prêtre », un fédéré répond : « ça c’est ce qu’on vous reproche ». Boin lui répond notamment : « Les prêtres sont cause de tous nos malheurs ; ils abrutissent le peuple et le courbent sous le joug des tyrans. Mais le jour de la justice est venu[44] ». Dans le même esprit Serizier avait dit à Captier lors de la perquisition : « Vous êtes plus dangereux que les autres, parce que vous nous trompez avec vos semblants d’humanité[45] ». On demande à Lesmayoux d’enjamber la dépouille d’un Dominicain placée en travers de la porte en sortant de la prison[46].

Un an après, alors que les Pères d’Arcueil emmènent les élèves sur les lieux du massacre ils entendent : « Il y en a donc encore, de ces gens-là ! On ne les a donc pas tous fusillés ?[47] ».

Parmi les bourreaux Boin et Sérizier ont été exécutés au camp de Satory un an jour pour jour après le massacre, le 25 mai 1872.

En 1955 le Père Girard notait : « Le Chapitre Général de Gand avait confié au Vicaire du Tiers-Ordre Enseignant le soin de réunir tous témoignages et documents authentiques, qui pourraient servir quelque jour la glorieuse mémoire des défunts. Mais, les Dominicains ont depuis longtemps la réputation de mal soigner le souvenir de leurs Saints ![48] ». Le postulateur, le P. Xavier Faucher regrettait déjà le retard pris à recueillir d’autres témoignages plus rapidement. La cause n’a pas avancé depuis. Les 150 ans de la Commune[49] sont tout particulièrement l’occasion de rappeler leurs derniers jours.

Marie-Thérèse Duffau

Marie-Thérèse Duffau, docteur en histoire, Université de Toulouse 2, chargée de recherche CNRS, FRAMESPA, UMR 5136, Université de Toulouse II.


[1] https://maitron.fr/spip.php?article64882

[2] https://maitron.fr/spip.php?article71609

[3] https://maitron.fr/spip.php?article75978

[4] https://maitron.fr/spip.php?article70946

Formule étonnante dans la notice : « Cinq Dominicains furent fusillés alors qu’ils s’égayaient à la porte du 9e secteur ».

[5] https://maitron.fr/spip.php?article69152

[6] De Martyrio et causa martyrii. Ex processu ord. Parisiensi. Num. III, p. 372. Certains témoignages apportent ainsi quelques nuances sur des cas individuels.

[7] « C’est en haine de la religion que les Pères furent arrêtés et massacrés ; on dit bien à leur interrogatoire qu’on les gardait comme témoins, n’ayant aucun prétexte ». De Martyrio et causa martyrii. Ex processu ord. Parisiensi. Num. III, p. 339.

[8] Ibid., p. 266.

[9] Abbé Lesmayoux, Le 25 mai à l’avenue d’Italie : massacre des dominicains d’Arcueil, Paris, Charles Douniol et Cie librairies-éditeurs, 1871, p. 16.

[10] De Martyrio…op. cit., p 659.

[11]https://www.parismuseescollections.paris.fr/fr/musee-carnavalet/oeuvres/les-martyrs-dominicains-d-arcueil-25-mai-1871

[12] T. P. Reynier, Le père Captier et ses Compagnons, Paris, aux bureaux de l’Année Dominicaine, 1896, P. 52.

[13] https://maitron.fr/spip.php?article53175

[14] De Martyrio…, op . cit., p. 605.

[15] De Martyrio…, op . cit., p. 438.

[16] https://www.rigollot.com/ANTOIN~1.htm

[17] Père Lécuyer, Les Martyrs d’Arcueil, p. 256.

[18] https://www.parismuseescollections.paris.fr/fr/musee-carnavalet/oeuvres/reproduction-d-un-document-ecrit-de-la-prison-disciplinaire-du-9eme-secteur#infos-principales

[19] Elle a été remplacée par l’église Ste Anne de la Butte aux Cailles quelques mètres plus loin.

[20] « Prêtrophobe, la spécialité de Sérizier était d’organiser des orgies dans les églises ». De Martyrio…op. cit., p. 624.

[21] Une femme assistant à l’un de ces profanations témoigne de ce qu’elle a entendu : « -On me disait : en voilà encore une qui va à la messe, il faut lui  ouvrir le ventre et lui manger les entrailles. – C’étaient des femmes dont j’instruisais les enfants ». De Martyrio…op. cit., p. 238.

[22] De Martyrio…op. cit., p. 404.

[23] De Martyrio…op. cit., p. 639.

[24] De Martyrio…, op . cit., p ; 348.

[25] https://lanef.net/2021/04/13/les-martyrs-de-la-commune/

[26] De Martyrio, op. cit.,p. 372.

[27] Ibid., p. 363.

[28] De Martyrio, op. cit.,p. 682.

[29] De Martyrio…op. cit., p. 706.

[30] Ibid., p. 211.

[31] R .P. J.-A. Girard, O.P., Le R.P. Captier et les Martyrs d’Arcueil, Spes, Paris, 1955,. P. 210.

[32] Ibid., p. 211.

[33] Rapporté par plusieurs témoins.

[34] De Martyrio, op. cit.,p. 422.

[35] http://archives.paris.fr/f/photos/3586/fiche/?

[36] R .P. J.-A. Girard, O.P., Le R.P. Captier et les Martyrs d’Arcueil, Spes, Paris, 1955, P. 210.

[37] Jusqu’à l’arrivée des soldats du 113e de ligne dont à l’inverse certains commencent à se partageront des reliques, notamment des grains de rosaire

[38] Abbé Lesmayoux, op. cit., p. 41.

[39] De Martyrio, op. cit.,p. 669.

[40] Père Lécuyer, Les Martyrs d’Arcueil, P. 251.

[41] Ibid., P. 676.

[42] R .P. J.-A. Girard, O.P., Le R.P. Captier et les Martyrs d’Arcueil, Spes, Paris, 1955, P. 232.

[43] R .P. J.-A. Girard, O.P., Le R.P. Captier et les Martyrs d’Arcueil, Spes, Paris, 1955, p. 233.

[44] Abbé Lesmayoux, op. cit., p. 27.

[45] De Martyrio, op. cit.,p. 681.

[46] Ibid. Lesmayoux écrit ensuite : « Dans une telle perversion du sens moral, nos docteurs en matérialisme reconnaîtront-ils leur œuvre ? », p. 37.

[47] R .P. J.-A. Girard, O.P., Le R.P. Captier et les Martyrs d’Arcueil, Spes, Paris, 1955, p. 257.

[48] R .P. J.-A. Girard, O.P., Le R.P. Captier et les Martyrs d’Arcueil, Spes, Paris, 1955, p. 258.

[49] https://www.paris.catholique.fr/les-dominicains-d-arcueil-victimes.html

© LA NEF le 1er juin 2021, exclusivité internet