Si François a été le premier pape à consacrer une encyclique à l’écologie, c’est un sujet qui a largement préoccupé ses prédécesseurs, tout particulièrement Jean-Paul II et Benoît XVI, qui lui ont consacré de nombreux textes. Il suffit de citer cet extrait de Benoît XVI qui reconnaissait après Jean-Paul II l’existence d’une « crise écologique » « qu’il serait irresponsable de ne pas prendre sérieusement en considération. Comment demeurer indifférents face aux problématiques qui découlent de phénomènes tels que les changements climatiques, la désertification, la dégradation et la perte de productivité de vastes surfaces agricoles, la pollution des fleuves et des nappes phréatiques, l’appauvrissement de la biodiversité, l’augmentation des phénomènes naturels extrêmes, le déboisement des zones équatoriales et tropicales ? » (1). Et il prévenait : « le rythme actuel d’exploitation met sérieusement en danger la disponibilité de certaines ressources naturelles non seulement pour la génération présente, mais surtout pour les générations futures » (2). L’encyclique de François, Laudato si’, n’est donc nullement une surprise quant au fond, elle actualise et synthétise l’enseignement de l’Église avec le génie propre au pape actuel.
Cette encyclique est importante en ce qu’elle fournit un document indiscutable qui éclaire la position de l’Église et engage résolument les chrétiens vers l’écologie, l’écologie véritable qui prend en compte tous les aspects de la création, depuis la nature jusqu’à l’homme. Il n’est dès lors plus possible de faire comme si ces questions ne nous concernaient pas ou comme si la « crise écologique » n’existait pas et n’exigeait donc aucun effort ni aucune action de notre part. Certes, François explique à deux reprises que « l’Église n’a pas la prétention de juger des questions scientifiques ni de se substituer à la politique » (n. 188), « mais il suffit de regarder la réalité avec sincérité pour constater qu’il y a une grande détérioration de notre maison commune » (n. 61). François renvoie dos à dos les deux extrêmes, d’un côté ceux qui « soutiennent à tout prix le mythe du progrès et affirment que les problèmes écologiques seront résolus simplement grâce à de nouvelles applications techniques, sans considérations éthiques ni changement de fond » (n. 60), de l’autre ceux qui « pensent que, à travers n’importe laquelle de ses interventions, l’être humain ne peut être qu’une menace et nuire à l’écosystème mondial, raison pour laquelle il conviendrait de réduire sa présence sur la planète » (n. 60).
Il est vrai que la question du réchauffement climatique, tout particulièrement, donne lieu à des débats passionnés, l’idéologie et le parti pris empêchant souvent de trancher des débats trop techniques pour le commun des mortels, incapable de vérifier les démonstrations des scientifiques qui s’opposent. Il n’en demeure pas moins que la réalité du réchauffement sur la longue période n’est pas niable – la fonte des calottes glacières est avérée – et conduit à des conséquences dramatiques qu’il serait irresponsable d’ignorer. Les « climatosceptiques » estiment que ce réchauffement n’est pas dû à l’activité humaine : quand on mesure ce que l’industrie a déversé comme gaz à effet de serre (GES) précisément durant la période où s’observe le réchauffement, il est difficile de croire qu’il n’y a aucun lien. Mais même si cette question n’est pas tranchée avec certitude (3), il est absurde de prétexter de cette non-responsabilité humaine au réchauffement pour ne rien faire et continuer à polluer la planète sans aucun souci de ce que nous laisserons derrière nous, comme si la technologie pouvait sauver l’humanité des conséquences de ses actes.
Le GIEC est la principale cible des « climatosceptiques » qui ne ratent jamais l’occasion de pointer les erreurs ou incohérences de ses scientifiques. Mais c’est l’arbre qui cache la forêt, car s’ils commettent en effet des erreurs – chacun sait au reste que les modèles prédictifs du climat sont au mieux des approximations à la fiabilité incertaine –, 95 % des scientifiques se retrouvent sur les grandes tendances, celles précisément décrites par le pape François dans le premier chapitre de Laudato si’ : réchauffement climatique, problème de l’eau, perte de biodiversité, déboisement, etc., problèmes que le pape lie à la « culture du déchet » (n. 22). À lire certains, on pourrait croire que le GIEC fomente un « complot » – pourquoi ? au profit de qui ? – pour faire « avaler » la responsabilité de l’homme dans la détérioration du climat, comme si les centaines de scientifiques de tous pays qui composent cet organisme s’étaient mis d’accord pour tromper le monde entier ! Si « complot » il devait y avoir, c’est exactement en sens inverse qu’il serait à envisager : dans son dernier livre, Naomi Klein fournit quantité d’exemples prouvant que le petit nombre de scientifiques mis en avant par les « climatosceptiques » est stipendié par le lobby pétrolier et extractiviste qui ne veut surtout pas perdre sa manne financière (4). Si le GIEC était vraiment du côté des puissances d’argent, il y a longtemps que l’on aurait appliqué une partie au moins de ses préconisations, alors que l’on voit bien que l’important sommet de Copenhague (2009) a été un échec – on attend de voir ce que donnera la celui de Paris (COP21) en décembre prochain.
La question du réchauffement climatique n’est au reste qu’un aspect du problème bien plus vaste qui concerne la pérennité même de nos sociétés industrielles. En effet, dans un petit essai très didactique (5), Pablo Servigne et Raphaël Stevens vont beaucoup plus loin et affirment, qu’au-delà des questions climatologique et écologique, c’est tout notre système économique basé sur la croissance et l’endettement qui n’est plus viable, ce système nécessitant une forte croissance qui n’est plus possible avec la fin des énergies fossiles conventionnelles à bon marché : « Pour se maintenir, éviter les désordres financiers et les troubles sociaux, notre civilisation industrielle est obligée d’accélérer, de se complexifier, et de consommer de plus en plus d’énergie. Son expansion fulgurante a été nourrie par une disponibilité exceptionnelle – mais bientôt révolue – en énergies fossiles très rentables d’un point de vue énergétique, couplée à une économie de croissance et d’endettement extrêmement instable. Mais la croissance de notre civilisation industrielle, aujourd’hui contrainte par des limites géophysiques et économiques, a atteint une phase de rendements décroissants. La technologie, qui a longtemps servi à repousser ces limites, est de moins en moins capable d’assurer cette accélération, et “verrouille” cette trajectoire non-durable en empêchant l’innovation d’alternatives » (p. 127). Jacques Ellul, il y a déjà quarante ans, avait dénoncé l’absurdité du « système technicien » et la société industrielle qui en est la conséquence. Et il rappelait : « L’organisation industrielle, comme la “post-industrielle”, comme la société technicienne ou informatisée, ne sont pas des systèmes destinés à produire ni des biens de consommation, ni du bien-être, mais uniquement à produire du profit. Exclusivement. Tout le reste est prétexte, moyen et justification » (6).
Le plus grave est que les « climatosceptiques » freinent ou empêchent toute remise en cause de nos modes de vie consuméristes, responsables de notre mal-être et de la dégradation de la planète, alors que le pape insiste à de nombreuses reprises dans son encyclique sur le fait que « tout est lié » ! Nos « climatosceptiques » accepteraient-ils de vivre à côté d’un chantier de forage de gaz de schiste par fracturation hydraulique ? Il y a de fait une alliance objective entre les puissantes multinationales pétrolières et extractivistes, la finance et l’idéologie libérale du laisser-faire qui lutte contre toute réglementation susceptible de faire baisser les profits de ces géants. Les mêmes qui détruisent la planète pour s’enrichir détruisent aussi les cultures des peuples qu’ils exploitent et finalement les nations qui sont un obstacle à leur toute-puissance (7).
On est là au cœur du problème : le système actuel – capitalisme financier mondialisé et dérégularisé imposant un commerce sans restriction – est fondamentalement contre l’écologie, car la mise en œuvre d’une politique écologique oblige d’abord à reconnaître des limites, non seulement dans la nature, mais aussi à l’action et au pouvoir de l’homme (François y insiste souvent) et, ensuite, à revenir à la notion de bien commun et de services publics, et donc à une planification à long terme qui ne peut suivre la logique du profit immédiat et qui impose des règles contraignantes que seul l’État peut contrôler, voire une autorité mondiale comme Benoît XVI et François l’ont évoquée. Ce dernier aborde cet aspect dans son encyclique, ainsi l’analyse le Père Gaël Giraud : « L’encyclique souligne à juste titre que l’obstacle majeur, c’est la finance dérégulée. Comment expliquer que nous ne parvenions pas à financer les investissements de long terme de la transition énergétique – l’autre grand sujet de la Cop 21 – alors qu’il n’y a jamais autant eu d’argent dans le monde ? Les marchés financiers sont des “trous noirs” de l’économie : ils ne restituent pas à l’économie réelle l’énergie qu’ils ont captée » (8).
La liberté du commerce mondial (dans le cadre de l’OMC) est peut-être « théoriquement » un « optimum » économique (non sans multiples dégâts collatéraux) – ce qui resterait en fait à prouver à l’échelle de la planète entre zones économiques non homogènes –, mais a pour effet de transférer tout le pouvoir à l’économie, notamment aux multinationales et à la finance, au détriment du Politique : cela conduit même à l’effacement du Politique (ce n’est pas un hasard si on parle maintenant de « gouvernance », c’est-à-dire du pouvoir des experts non élus), et donc à la disparition de fait de la démocratie au profit de la ploutocratie, puisqu’une grande partie du pouvoir appartient aux puissances d’argent qui ne sont pas élues, et que les hommes politiques comme les médias sont eux-mêmes dépendants de ces puissances d’argent (il est effarant de constater combien les grands médias délivrent unanimement, jour après jour, la vulgate des bienfaits du commerce mondial et de la mondialisation libérale). Quand, aux États-Unis, il faut désormais réunir un budget minimum de campagne de plus de 200 millions de dollars pour espérer gagner l’élection présidentielle, on comprend bien que l’heureux élu est forcément tenu par les puissances d’argent.
Le défi écologique planétaire est cependant une chance qu’il faut saisir, à un moment où le système économique mondial est largement discrédité après la crise financière de 2007-2008. Ce défi nous contraint, comme le souligne François à la suite de Benoît XVI et Jean-Paul II, à « des changements de style de vie, de production et de consommation » (n. 23) qui doivent nous permettre de sortir de la logique du capitalisme mondialisé apatride et de la société matérialiste, industrielle et consumériste qui est ennemie d’une anthropologie respectueuse de la dignité de l’homme, de sa culture, de sa nation et de ses racines – logique libérale qui traite tout comme des produits qui se vendent et s’achètent au meilleur prix : les marchandises bien sûr, mais aussi l’argent et… les hommes (d’où la délocalisation du travail) ! Changer cela représente une vraie « révolution », on peut donc comprendre qu’on puisse être sceptique, même en avoir un peu peur car il s’agit d’un saut dans l’inconnu, mais on peut aussi comprendre que, excepté le 1 % de la planète qui profite du système, l’immense majorité a tout à y gagner, surtout en qualité de vie.
Chacun peut évidemment se lancer à titre individuel ou en petites communautés organisées dans des modes de vie plus sobres, plus proches de la nature, mais cela ne sera jamais que marginal et sans influence globale sinon en tant qu’exemples pour crédibiliser les nécessaires changements, car nous ne pouvons échapper au monde dans lequel nous vivons, nous sommes tous enfants de notre époque, que nous le voulions ou non. C’est pourquoi réorienter nos façons de vivre vers une existence plus écologique est une affaire de bien commun qui nous concerne tous et relève donc de décisions politiques qui doivent être prises démocratiquement ! Des propositions existent, plus ou moins radicales (9), l’honneur d’une démocratie serait que l’on puisse en débattre sereinement, ce n’est pas aux multinationales et aux technocrates de nous imposer leurs choix.
Le défi écologique est également une chance en ce qu’il rend possible la convergence de l’écologie environnementaliste (plutôt de gauche) et de l’écologie humaine (plutôt de droite), toutes deux unifiées par l’Église, la seule entité à avoir une hauteur de vue et une doctrine cohérente répondant à tous les problèmes ! « L’écologie humaine, explique François, implique aussi quelque chose de très profond : la relation de la vie de l’être humain avec la loi morale inscrite dans sa propre nature, relation nécessaire pour pouvoir créer un environnement plus digne » (n. 155).
Enfin, nous avons évoqué plus haut la « révolution » exigée par ce défi écologique. En fait, rien n’est plus « révolutionnaire » que le christianisme, rien n’a autant changé en profondeur les choses que son avènement : pourtant, il n’a jamais eu la volonté de détruire, de faire table rase du passé, comme l’ont fait les révolutionnaires politiques avec tous les drames et les échecs que cela a impliqués. C’est que la « révolution » prônée par le christianisme est avant tout une révolution personnelle et intérieure, bien plus qu’une révolution des structures – même s’il est évident qu’il faut aussi s’attaquer aux structures, surtout lorsqu’elles en arrivent à être « structures de péchés », mais sans la haine destructrice qui a trop souvent animé les révolutionnaires politiques imprégnés de marxisme, et en sachant bien que la cité terrestre idéale n’est pas de ce monde, ce qui permet aussi de relativiser les options politiques…
Repenser l’économie, c’est également s’appuyer sur la richesse de la doctrine sociale de l’Église qui, ne l’oublions pas, rejette aussi bien le socialisme que le libéralisme : la transition écologique n’est-elle pas le moyen providentiel pour aller dans cette voie et l’époque ne nous fournit-elle pas le moment idoine à cette « révolution » ?
Christophe Geffroy
(1) Message pour la Journée mondiale de la Paix du 1er janvier 2010 (8 décembre 2009), n. 4.
(2) Ibid., n. 7.
(3) Cf. par ex. Benoît Rittaud, Le mythe climatique, Seuil, 2010, qui conteste la responsabilité humaine dans le réchauffement climatique… sans jamais se demander si nos modes de vie consuméristes sont néfastes, et pour l’homme et pour son environnement !
(4) Naomi Klein, Tout peut changer. Capitalisme & changement climatique, Actes Sud, 2015.
(5) Pablo Servigne et Raphaël Stevens, Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes, Seuil, 2015.
(6) Jacques Ellul, Le bluff technologique, Fayard/Pluriel, 2010, p. 571.
(7) Sur ce sujet aussi, Naomi Klein cite nombre d’exemples.
(8) Entretien dans La Croix du 23 juillet 2015.
(9) Naomi Klein cite des rapports montrant que « 100 % de l’énergie totale consommée dans le monde pourrait être fournie d’ici 2030 par des installations éoliennes, hydroélectriques ou solaires » (p. 124). Voir aussi la « transition écologique » de Gaël Giraud, dans Illusion financière, Les Éditions de l’Atelier, 2012. Pour une remise en cause plus radicale de la société industrielle, voir les essais sur la technique de Jacques Ellul ou ceux de Ivan Illich, notamment La convivialité, Points-Seuil, 1973.
© LA NEF n°273 Septembre 2015
Tout peut changer. Capitalisme & changement climatique, de Naomi Klein, Actes Sud, 2015, 630 pages, 24,80 €.
Journaliste canadienne, et l’un des chefs de file du mouvement altermondialiste, Naomi Klein est en première ligne dans le combat contre le réchauffement climatique. Signe des temps, elle était invitée à Rome par le Vatican pour la présentation de l’encyclique de François sur l’écologie, Laudato si’, en juin dernier, encyclique dont elle a fait un commentaire fort louangeur. Son dernier livre récapitule avec force conviction les grands enjeux liés au climat. Le message de son essai rejoint fondamentalement l’enseignement de l’Église – de Jean-Paul II à François – sur l’écologie et l’on comprend qu’elle se soit sentie proche de Laudato si’ – elle affirme même que « voir dans la régulation des naissances un moyen de contrer la crise du climat est un leurre, en plus de mener à une impasse d’ordre éthique » (p. 138) !
L’idée centrale qui parcourt cet essai est qu’il y a une incompatibilité radicale entre le capitalisme dérégulé dans un contexte de mondialisation libérale où la liberté des marchés et notamment du commerce prime tout, et la mise en œuvre d’une véritable politique écologique devant assurer la transition aux énergies renouvelables qui suppose une remise à l’honneur des notions de bien commun, de services publics dans une optique à long terme inconciliable avec la recherche du profit maximum à court terme. L’intérêt de l’ouvrage est aussi de fournir de nombreux cas montrant comment les multinationales liées au lobby pétrolier empêchent toute prise en compte écologique contraire à leurs intérêts, mais aussi de montrer les résistances qui s’organisent et permettent d’envisager une évolution rapide, absolument nécessaire pour le bien commun universel.
C.G.
Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes, de Pablo Servigne et Raphaël Stevens, Seuil, 2015, 300 pages, 19 €.
Qu’est-ce que la « collapsologie » ? C’est, selon nos auteurs, « l’exercice transdisciplinaire d’étude de l’effondrement de notre civilisation industrielle, et de ce qui pourrait lui succéder, en s’appuyant sur les deux modes cognitifs que sont la raison et l’intuition, et sur des travaux scientifiques reconnus » (p. 253). Pour P. Servigne et R. Stevens, l’effondrement des sociétés industrielles est inévitable à plus ou moins court terme. Les raisons en sont simples : nos sociétés sont devenues des systèmes hypercomplexes qui ne peuvent subsister que par la croissance, laquelle est directement liée à la consommation d’énergies fossiles, dont les réserves conventionnelles s’épuisent, alors que les énergies de remplacement – pétrole et gaz non conventionnels ou énergies renouvelables – ont des taux de rendements trop faibles pour soutenir la croissance mondiale actuelle : celle-ci se heurte non seulement à des limites géophysiques et écologiques, mais elle est aussi menacée par un système financier totalement fragilisé par un empilement incommensurables de dettes qui risque de faire imploser l’ensemble à tout moment. « Un système-dette a un besoin boulimique de croissance, donc d’énergie. Mais l’inverse est aussi vrai : notre système énergétique se “shoote” aux dettes » (p. 60).
Dans ce livre de vulgarisation passionnant, les affirmations de nos auteurs ne sont pas toutes démontrées, certaines sont peut-être discutables, mais ils ont fondamentalement raison quand ils écrivent : « Penser que tous les problèmes seront résolus par le retour de la croissance économique est une grave erreur stratégique. […] Est aujourd’hui utopiste celui qui croit que tout peut continuer comme avant » (p. 250-252). Et leur conclusion n’a rien de pessimiste : « Aujourd’hui, les chemins à prendre – car il y en a – sont à peine balisés, et ils mènent à un changement radical de vie, une vie moins complexe, plus petite, plus modeste, et bien cloisonnée aux limites et aux frontières du vivant. L’effondrement n’est pas la fin mais le début de notre avenir » (p. 256).
CG
© LA NEF n°273 Septembre 2015