L’indéfectible assistance du Christ et de l’Esprit Saint au Pontife romain (4)

Introduction

Il est parfois des notes de bas de texte qui, si elles avaient été gardées en mémoire, auraient évité nombre d’erreurs de perspective, et parfois même de fond, y compris chez les esprits formés dans les meilleures écoles.

La Lettre encyclique Pascendi Dominici Gregis (8 septembre 1907) du Saint pape Pie X en fournit une bonne illustration.

La note 13 y reprend en effet deux propositions d’importance majeure de la Bulle Auctorem Fidei, publiée par le pape Pie VI le 28 août 1794, en des temps assez troublés – ne serait-ce que parce que déjà Napoléon perçait sous Bonaparte.

Ces deux propositions rappellent la réalité du rapport entre l’Église et sa Hiérarchie, et singulièrement avec le Pontife romain.

La proposition 2 pourrait paraître aller de soi, nous ne la commenterons donc pas.

Prop. 2. La proposition qui établit que le pouvoir a été donné par Dieu à l’Eglise pour être communiqué aux pasteurs, qui sont ses ministres, pour le salut des âmes, ainsi comprise que le pouvoir de ministère et de gouvernement dérive de la communauté des fidèles aux pasteurs : hérétique.

La proposition 3, par contre, devrait dans le contexte actuel interroger un grand nombre d’esprits.

Prop. 3. De plus, celle qui établit que le Pontife Romain est chef ministériel, ainsi expliquée que le Pontife Romain reçoit non pas du Christ, en la personne du Bienheureux Pierre, mais de l’Eglise, le pouvoir de ministère dont il est investi dans toute l’Eglise, comme successeur de Pierre, vrai Vicaire du Christ et Chef de toute l’Eglise : hérétique.

Le pape est ainsi Vicaire… du Christ – et Chef de l’Eglise, au sens où il est uni d’une façon particulière et unique au Christ-Tête, au Christ-Chef (voir les textes de Boniface VIII et Pie XII auxquels il était renvoyé dans l’introduction à la catéchèse de Jean-Paul II du 17 mars 1993).

C’est précisément en raison de ce Mystère qui unit le pape au Christ-Tête que Benoît XVI après sa renonciation n’est pas redevenu « cardinal » (à quel titre l’aurait-il été, d’ailleurs ?), qu’il a pris le titre de « pape émérite », qu’il reste vêtu d’une soutane blanche… entre autres signes purement extérieurs d’un Mystère qui n’est plus qu’intérieur depuis sa renonciation, et combien davantage visiblement encore intérieur depuis l’élection de son premier Successeur sur le Siège de Rome, le pape François.

Nous savions déjà avec les catéchèses précédentes qu’il n’est nulle nécessité de juger le magistère des papes : intégralement assisté par Dieu, il fait entendre de façon intègre et intégrale la Voix du Christ, le Vent de l’Esprit-Saint, les Vœux du Père.

Mais on comprend mieux, au vu de cette proposition 3, qu’il ne peut exister aucune autorité apte à juger le magistère des papes : l’Église n’a de certitude dans la Foi que grâce au ministère de Pierre, et au charisme que le Christ donne directement et indéfectiblement à Son Vicaire.

Et le pape n’est pas ministre de l’Église, mais du Christ.

Les Saints qui ont pu avoir affaire à l’Inquisition ou au Saint Office l’ont tous dit : je reçois, professe et transmets la Foi de l’Église avec son mandat, et je m’en remets à elle – cum et sub Petro – pour voir authentifié, précisé, rectifié ce que je pourrais ne tenir ou formuler que de façon malhabile, voire erronée ou tendancieuse, y compris malgré moi.

Jeanne d’Arc elle-même, face à un tribunal d’Église irrégulier mais d’apparence trompeuse, en appela au moins à deux reprises au jugement du pape. Appel ignoré… mais les papes ont voulu que sa statue accueille ceux qui entrent au Vatican pour une audience.

Il n’est pas non plus raisonnable d’attendre d’un futur pape qu’il juge et condamne l’un de ses prédécesseurs. Qu’un pape change la discipline, certes, cela a toujours été. Mais nul pape n’a jamais prétendu qu’un de ses prédécesseurs aurait jamais enseigné quoi que ce soit de contraire et opposé à la Foi.

(Baronius, Bellarmin, Cappellari, les pères de Vatican I et Vatican II, ainsi que tous les papes depuis Pie IX en témoignent expressément – la littérature secondaire est certes moins assurée, et parfois même a pu prétendre le contraire, mais, précisément, cette littérature est secondaire, de peu de poids, et d’autorité intrinsèquement insuffisante pour annuler le témoignage de Foi de l’Église)

De fait, le Christ a dit à Pierre : J’ai prié pour que ta Foi ne défaille pas, pais Mes Agneaux.

Le Christ n’a pas dit à Pierre : J’ai prié pour que tu perdes ton ministère si tu venais à perdre la Foi.

Et le Christ n’a pas non plus dit à Pierre : J’ai prié pour que Mon Église subsiste malgré toi quand ta Foi défaillirait.

Une nouvelle fois, dans cette série de catéchèses sur les évêques et singulièrement ici sur le ministère du pape, Jean-Paul II propose un éclairage puissamment enraciné dans l’Évangile et la Tradition de l’Église – et divinement assisté et mandaté, donc on ne peut plus puissamment autorisé.

Nous continuons notre série de traduction des 10 catéchèses de Jean-Paul II sur le pape, qui concluent les 18 catéchèses de Jean-Paul II sur les Évêques, qui elles-mêmes ne sont qu’une sous-partie de l’ensemble magistral des 137 catéchèses que Jean-Paul II a données sur l’Église de juillet 1991 à août 1995.

Nous remontons peu à peu des conséquences – la certitude de Foi de l’indéfectible assistance du Christ et de l’Esprit Saint au Pontife romain, et en particulier dans son magistère – aux principes organiquement pétriniens de la Foi, de la structure, et de la vie de l’Église.

Rappels :
L’assistance indéfectible du Christ et de l’Esprit Saint au Pontife romain (24 mars 1993)
Le Successeur de Pierre enseigne infailliblement (17 mars 1993)
Le Pontife romain est le Docteur suprême (10 mars 1993)

Nous avons essayé autant que possible de restituer le rythme, l’ordre, et même la musique des mots dont se sert Jean-Paul II, en conservant autant que possible, à des fins d’études approfondies, les racines des concepts qu’il a choisi d’utiliser.

Ce mot d’introduction aura peut-être permis de mieux appréhender l’actualité de ces documents, malheureusement peu étudiés en France.

Bertrand Kammerer
Laïc de Saint Dominique, doctorant en théologie (université de Lorraine)

Le pape exerce la juridiction suprême

Catéchèses de Jean-Paul II sur le magistère des papes

Catéchèses de Jean-Paul II sur le pape

Catéchèses de Jean-Paul II sur les Évêques

Catéchèses de Jean-Paul II sur l’Église


Audience générale du 24 février 1993

Chers frères et sœurs !

S’initie aujourd’hui, Mercredi des Cendres, le temps du Carême, temps de grâce spéciale pour tous les croyants. Disposons-nous à initier cet itinéraire de renouvellement spirituel en accueillant l’invitation de l’Église à rentrer en nous-mêmes et à rechercher un contact plus vivant avec le Seigneur : par [mediante] l’écoute assidue de Sa Parole, un engagement plus intense de prière et de pénitence, une attention majorée aux pauvres et aux souffrants.

Dans cet esprit de communion ecclésiale, nous continuons pour l’heure à réfléchir ensemble sur le Ministère pétrinien, fondement de l’unité de l’Église.

1. Dans la catéchèse précédente, nous avons parlé de l’Évêque de Rome comme Successeur de Pierre. Cette Succession est d’une importance fondamentale pour le parachèvement de la mission que Jésus, Christ, a transmise aux Apôtres et à l’Église. Le Concile Vatican II enseigne que l’Évêque de Rome, comme « Vicaire du Christ », a un pouvoir « suprême et universel » sur toute l’Église (Lumen Gentium 22). Ce pouvoir, comme celui de tous les Évêques, a caractère ministériel (ministerium = service), comme le notaient déjà les Pères de l’Église. C’est à la lumière de cette Tradition chrétienne que doivent être lues et expliquées les définitions conciliaires sur la mission de l’Évêque de Rome, tenant présent [à l’esprit] que le langage traditionnel [dont] usent les Conciles, et en particulier le Concile Vatican I, sur les pouvoirs soit du pape soit des Évêque, reprend [impiegare] pour se faire comprendre les termes propres du monde juridique civil, auxquels il est nécessaire, dans ce cas, de donner le juste sens ecclésial. Dans l’Église aussi, en tant qu’agrégation d’êtres humains appelés à réaliser dans l’histoire le Dessein que Dieu a prédisposé pour le Salut du monde, le pouvoir se présente comme une exigence indivisible [imprescindibile] de la mission. Toutefois, la valeur analogique du langage utilisé nous permet de conceptualiser le pouvoir dans le sens offert par la maxime de Jésus sur le « pouvoir de servir » et par la conception évangélique de la guidance [guida : guide, conseil] pastorale. Le pouvoir requis par la mission de Pierre et de ses Successeurs s’identifie avec cette guidance autorisée et garantie par l’assistance divine, que Jésus Lui-même a énoncée comme ministère (service) de Pasteur.

2. Ces prémisses étant, nous pouvons relire la définition du Concile de Florence (1439) qui sonne : « Nous définissons que le Saint Siège apostolique – et le Pontife romain – a la Primauté sur tout le monde, et que le même Pontife romain est Successeur du Bienheureux Pierre, Prince des Apôtres et vrai Vicaire du Christ, Chef de toute l’Église et Père et Maître de tous les chrétiens ; et qu’à lui, dans le Bienheureux Pierre a été conféré par le Seigneur Jésus, Christ, le plein pouvoir de paître, régir et gouverner l’Église universelle, comme il est aussi contenu dans les Actes des Conciles œcuméniques et les Canons sacrés »(Denz. 1307). On sait que, historiquement, le problème de la Primauté était posé par l’Église orientale séparée de Rome. Le Concile de Florence, tenant pour favoriser la réunion, précisa le signifié de la Primauté. Il a trait à une mission de service à l’Église universelle, qui comporte nécessairement, proprement en fonction de ce service, une autorité correspondante : « le plein pouvoir de paître, régir et gouverner », sans que soient lésés les privilèges et les droits des Patriarches orientaux, selon l’ordre de leur dignité (cf. Denz. 1308).

À son tour, le Concile Vatican I (1870) cite la définition du Concile de Florence (cf. Denz. 3060) et, après avoir rappelé les textes évangéliques (Jn 1,42 ; Mt 16,16s ; Jn21,15s), précise ultérieurement la signification de ce pouvoir. Le Pontife romain « n’a pas seulement l’office d’inspection et de direction », mais « il a le plein et suprême pouvoir de juridiction sur l’Église universelle, non seulement en matière de Foi et de coutumes, mais aussi en ce qui regarde la discipline et le gouvernement de l’Église, éparse de par tout le monde » (Denz 3064). Il y avait eu des tentatives de réduire le pouvoir du Pontife Romain à un « office d’inspection et de direction ». Certains avaient proposé que le pape soit simplement un arbitre dans les conflits entre les Églises locales ou [qu’il] donne seulement une direction générale aux activités autonomes des Églises et des chrétiens, avec des conseils et des exhortations. Mais cette limitation n’était pas conforme à la mission conférée par le Christ à Pierre. C’est pour cela que le Concile Vatican I souligne la plénitude du pouvoir papal, et définit qu’il ne suffit pas de reconnaître que le Pontife romain « a la principale part » : il faut admettre [en outre] qu’il « a toute la plénitude de ce pouvoir suprême » (Denz. 3064).

3. À ce propos, il est bien de préciser immédiatement que cette « plénitude » de pouvoir attribuée au pape n’enlève rien à la « plénitude » qui appartient aussi au Corps épiscopal. Il se doit plutôt affirmer que les deux, le pape et le Corps épiscopal, ont « toute la plénitude » du pouvoir. Le pape possède cette plénitude à titre personnel, tandis que le Corps épiscopal, étant uni sous l’autorité du pape, la possède collégialement. Le pouvoir du pape n’est pas le résultat d’une simple addition numérique, mais le principe d’unité et d’organicité du Corps épiscopal. C’est proprement pour cela que le Concile souligne que le pouvoir du pape « est ordinaire et immédiat, soit sur toutes les Églises, soit sur les fidèles [pris] tous et singulièrement » (Denz. 3064). Il est ordinaire, en ce sens qu’il est propre au Pontife romain en vertu de la mission qui le regarde [a lui spettante], et non par délégation des Évêques ; il est immédiat, parce qu’il peut l’exercer directement, sans la permission ou la médiation des Évêques.

La définition de Vatican I, toutefois, n’attribue pas au pape un pouvoir ou une mission d’interventions quotidiennes dans les Églises locales ; il entend exclure seulement la possibilité de lui imposer des normes pour limiter l’exercice de la Primauté. Le Concile le déclare expressément : « Ce pouvoir du Souverain Pontife est très loin d’empêcher l’exercice de ce pouvoir de juridiction épiscopale ordinaire et immédiat, avec lequel les Évêques, comme vrais Pasteurs qui, par l’Esprit Saint (cf. Ac 20, 28) ont succédé à ce poste aux Apôtres, paissent et gouvernent le troupeau à eux confié… » (Denz. 3061). Il est opportun de rappeler encore une déclaration de l’Épiscopat allemand (1875), approuvée par Pie IX, qui sonne : « Par la force de la même Institution divine sur laquelle se fonde l’office du Souverain Pontife, [se fonde] aussi l’Épiscopat : concourent à lui droits et devoirs, par la force d’une disposition qui provient de Dieu Lui-même, et le Souverain Pontife n’a ni le droit ni le pouvoir de les changer ».

Les décrets du Concile Vatican I sont donc entendus dans un mode tout erroné, quand on conjecture qu’en vertu de ceux-ci, « la juridiction épiscopale a été absorbée par la juridiction papale » ; que le pape « prend pour soi le poste de chaque Évêque » ; et que les Évêques ne sont autres qu’ »instruments du pape : ils sont [seraient] ses officiers sans une responsabilité propre » (Denz. 3115).

4. Écoutons pour l’heure l’enseignement ample, équilibré et serein du Concile Vatican II, lequel déclare que « Jésus, Christ, Pasteur éternel […] voulut que les Évêques (comme Successeurs des Apôtres) soient dans Son Église pasteurs jusqu’à la fin des siècles. Puis afin que l’Épiscopat lui-même soit un et indivis, Il prépose aux [NdT : place à la tête des] autres Apôtres le Bienheureux Pierre et en lui établit le principe et le fondement perpétuels et visibles de l’unité de la Foi et de la Communion » (Lumen Gentium 18). En ce sens, le Concile Vatican II parle de l’Évêque de Rome comme du « Pasteur de toute l’Église », qui « a sur celle-ci un pouvoir plénier, suprême et universel » (Lumen Gentium 22). Tel est le « pouvoir de Primauté tant sur les pasteurs que sur les fidèles » (Ibid.). « D’où les Évêques [pris] singulièrement… sont tenus de collaborer entre eux et avec le Successeur de Pierre, auquel [sous] un mode spécial fut concédé l’office très haut de propager le nom chrétien » (Lumen Gentium 23).

Selon le même Concile, l’Église est aussi catholique dans ce sens que tous les disciples [seguaci, ceux qui suivent] du Christ doivent coopérer à Sa Mission salvifique globale moyennant [mediante] l’apostolat propre de chacun. Mais l’action pastorale de tous, et spécialement l’action collégiale de tout l’Épiscopat, obtient l’unité à travers le « ministerium Petrinum » [ministère Pétrinien] de l’Évêque de Rome. « Les Évêques – dit encore le Concile – respectant fidèlement la Primauté et la prééminence de leur Chef, exercent leur pouvoir propre pour le bien de leurs fidèles, ou plutôt de toute l’Église » (Lumen Gentium 22). Et nous devons ajouter, toujours avec le Concile, que, si le pouvoir collégial sur toute l’Église obtient son expression particulière dans le Concile œcuménique, c’est « prérogative du Pontife Romain de convoquer ces Conciles, les présider et les confirmer » (Ibid.). Tout donc fait chef [NdT : fait tête] au pape [fa capo al Papa], Évêque de Rome, comme principe d’unité et de communion.

5. À ce point, il est juste de faire encore noter que si Vatican II a assumé la tradition du Magistère ecclésiastique sur le thème du « ministerium Petrinum » (ministère Pétrinien) de l’Évêque de Rome – qui avait précédemment trouvé une expression au Concile de Florence (1439) et à Vatican I (1870) – son mérite, dans le répéter cet enseignement, a été de mettre en relief la corrélation entre la Primauté et la Collégialité de l’Épiscopat dans l’Église. Grâce à cette nouvelle clarification ont été exclues les interprétations erronées données plusieurs fois à la définition du Concile Vatican I, et a été montré tout le plein signifié du ministère Pétrinien en harmonie avec la doctrine de la Collégialité de l’Épiscopat. Le droit du Pontife romain de « communiquer librement dans le cadre de sa fonction propre avec les Pasteurs et avec le Troupeau de toute l’Église » a aussi été confirmé, et ceci en rapport à tous les rites (cf. Pastor aeternus, chap. II, Denz. 3060, 3062).

Pour le Successeur de Pierre, ceci n’a pas trait à revendiquer des pouvoirs ressemblants à ceux des « dominateurs » terrestres dont Jésus parle (cf. Mt 20,25-28), mais d’être fidèle à la Volonté du Fondateur de l’Église, Qui a institué ce type de société et ce mode de gouverner au service de la Communion dans la Foi et dans la Charité. Pour répondre à la Volonté du Christ, le Successeur de Pierre devra assumer et exercer l’autorité qui lui est donnée, en esprit d’humble service et avec l’objectif d’assurer l’unité. Dans les divers modes historiques de l’exercer, il devra aussi imiter le Christ dans le servir et le réunir ceux qui sont appelés à faire partie de l’unique Bergerie. Lui ne subordonnera jamais à des fins personnelles ce qu’il a reçu pour/par le Christ et pour Son Église. Lui ne pourra jamais oublier que la mission pastorale universelle ne peut pas ne pas impliquer une association plus profonde au Sacrifice du Rédempteur, au Mystère de la Croix.

Quant au rapport avec ses Frères dans l’Épiscopat, lui rappellera et appliquera les paroles de Saint Grégoire le Grand : « Mon honneur est l’honneur de l’Église universelle. Mon honneur est la solide vigueur de mes frères. Alors donc je suis vraiment honoré, quand à chacun d’entre eux n’est pas nié l’honneur qui lui est dû » (Epist. Ad Eulogium Alexandrinum, PL 77 933).


Aux fidèles de langue française

Chers Frères et Sœurs,

Je salue particulièrement les paroissiens de Gréolières, avec leur curé, qui viennent honorer leur patron, l’Apôtre Pierre. A tous les pèlerins de langue française, je donne de grand cœur ma Bénédiction Apostolique.  

© LA NEF le 4 octobre 2019, exclusivité internet

© Texte : Librairie éditrice vaticane
©Traduction : Bertrand Kammerer, laïc de Saint Dominique